Diane Francis : Le Canada libéral a cruellement besoin d’un changement de direction

Si le Canada était une société cotée en bourse, sa direction aurait été évincée il y a des années par les actionnaires

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Le Canada a été hissé au sein du G7 en 1975 par Gerald Ford afin que les grandes économies européennes ne dominent pas la nouvelle organisation. Aujourd’hui, l’économie du Canada est dans une cravate virtuelle pour la 10e place avec la Corée du Sud et sera bientôt dépassée dans quelques années car elle est si mal gérée.

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Les perspectives du Canada sont sombres. Le Conseil des affaires de la Colombie-Britannique c’est noté que l’OCDE a prédit que le Canada « sera l’économie avancée la moins performante de 2020 à 2030 ». Il a ajouté que le Canada connaîtra la pire croissance économique parmi les économies avancées de 2030 à 2060. « En d’autres termes, le Canada sera bon dernier non seulement pour la prochaine décennie, mais aussi pour les trois décennies suivantes. »

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Les Canadiens devraient être mécontents de cela, surtout si l’on considère que le pays possède l’une des plus grandes dotations en ressources au monde et bénéficie de la protection et des opportunités offertes par le fait de vivre à côté des États-Unis. Telle une société en berne, le Canada boite à cause d’un gouvernement fédéral médiocre et gonflé qui surtaxe, dépense trop, s’appuie sur des consultants en gestion et en environnement coûteux, et est dirigé par des amateurs qui s’accrochent au pouvoir à la suite d’un accord conclu après les élections avec le parti socialiste dépensier du pays jusqu’en 2025.

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En plus d’être philosophiquement anti-business, le gouvernement de Justin Trudeau a été fasciné de manière irrationnelle par l’environnementalisme et, par conséquent, s’est engagé à sabrer les secteurs minier et pétrolier qui paient les factures de la nation. En plus d’écouter les écologistes et les néo-démocrates, l’avenir du pays est largement guidé par le Bloc québécois, un parti régional paroissial dont le modus operandi est de faire profiter le Québec au détriment du reste du pays où se crée l’essentiel de la richesse.

Pour parler franchement, le Canada est un navire d’État qui continuera de s’enrôler à moins qu’il ne sorte des mains des gauchistes, des séparatistes et des fanatiques verts à sa barre. Heureusement, le secteur privé du pays a gardé les lumières allumées tout au long de cette mauvaise pratique de gouvernance, bien que le désinvestissement ait été époustouflant en raison de la fiscalité et de la bureaucratie. L’autre point positif est que la majorité des provinces sont dirigées par des conservateurs fiscaux qui ont l’intelligence des affaires et des majorités électorales. Mais compte tenu de ce déclin, il n’est pas surprenant que les deux juridictions les plus entreprenantes du pays – l’Alberta et la Saskatchewan – aient pris des mesures spectaculaires pour se sortir de l’ingérence et de l’incompétence du gouvernement fédéral.

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Des promesses demeurent non tenues : fournir de l’eau potable aux réserves des Premières nations; mettre fin au secret financier pour arrêter le blanchiment d’argent ou planter deux milliards d’arbres dont le pays n’a pas besoin. Mais l’accident le plus coûteux est le fait que les libéraux de Trudeau ont été à la traîne dans les dépenses de sécurité et un canard boiteux en politique étrangère et sont maintenant obligés de payer.

En décembre 2021, l’administration Biden a commencé discrètement à pousser Trudeau à respecter ses engagements. Il a «renégocié» son accord de défense avec Ottawa, qui a été présenté comme une «modernisation» du NORAD – un accord qu’Ottawa a admis en juin totaliserait 40 milliards de dollars pour déployer des radars et des capteurs pour éviter les attaques de missiles. Ce mois-ci, Ottawa a annoncé la achat de 88 avions de guerre américains pour un coût de 19 milliards de dollars ainsi que l’achat d’un « National Advanced Surface-to-Air Missile System » aux États-Unis qui sera fait un don à l’Ukraine.

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Sur le plan interne, la prochaine poussée – pour réformer l’immigration et les soins de santé – viendra, espérons-le, de quelques provinces. Ottawa n’a pas fait venir suffisamment de personnes possédant les compétences nécessaires pour l’économie, mais a également refusé de laisser l’Ontario et l’Alberta sélectionner les candidats, comme le Québec est autorisé à le faire. Cela doit changer et illico.

Des cibles d’immigration trop ambitieuses doivent être sévèrement réduites parce que le déluge de personnes qui sont entrées au pays exerce une pression inutile sur le système de santé du Canada ainsi que sur l’offre de logements, notamment en Ontario et en Colombie-Britannique où la majorité des immigrants s’installent. Il est irresponsable de simplement entasser plus de personnes dans un système médical ou un marché du logement qui s’effondre.

Si le Canada était une société cotée en bourse, sa direction aurait été évincée il y a des années par les actionnaires.

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