Diane Francis : La grave mauvaise gestion financière de Trudeau

Si Ottawa était une société cotée en bourse, elle n’aurait ni actionnaires ni investisseurs

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C’est la période des impôts, qui est toujours déprimante au Canada en raison du gouvernement fédéral dépensier du pays.

Les libéraux de Trudeau ont dépensé et surtaxé pendant des années, créant un environnement commercial non compétitif qui fait disparaître des emplois. Ensuite, pour aggraver les choses, le gouvernement « soudoie » les entreprises avec des subventions et des subventions pour créer des emplois. Cela perpétue un cercle vicieux : les subventions sont versées à partir d’impôts élevés, qui à leur tour augmentent les impôts, nécessitant davantage de subventions afin de maintenir les niveaux d’emploi.

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Réduire le coût des affaires en réduisant le gaspillage et les impôts du gouvernement attirerait des emplois et des investissements. Mais au Canada, les largesses fédérales sont intégrées au système. Les incitatifs gouvernementaux accordés au secteur automobile pour construire des usines de batteries et de véhicules électriques totalisent désormais 42,7 milliards de dollars, soit près de trois fois plus que les 16 milliards de dollars que l’industrie contribue au PIB du Canada.

Voici une collection d’autres exemples de la prodigalité et de l’incompétence opérationnelle du gouvernement fédéral.

La débâcle de l’application ArriveCan du gouvernement a coûté 60 millions de dollars aux contribuables, alors que le budget de l’application ne coûtait que 80 000 dollars.

Dans son témoignage devant un comité parlementaire le 8 avril, Postes Canada a expliqué en détail comment la baisse des volumes de courrier et la concurrence accrue dans la livraison des colis ont causé des difficultés financières à la société d’État, et a averti que « Nous publierons notre rapport annuel dans les semaines à venir. , ce qui permettra de mieux comprendre la gravité de notre situation financière.

En mars, il a été rapporté que l’Agence du revenu du Canada avait jusqu’à présent licencié 232 employés pour avoir reçu frauduleusement des paiements de la Prestation canadienne d’urgence pendant la pandémie, et le ministre de l’Approvisionnement, Jean-Yves Duclos, a déclaré qu’il avait demandé à la GRC d’enquêter sur plus de 5 millions de dollars que divers sous- les entrepreneurs sont soupçonnés de double-facturation à plusieurs ministères fédéraux.

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Voici un super lettre à l’éditeur » du lecteur du National Post, Charles Hooker, remettant en question les 1,4 milliards de dollars alloués par les libéraux à la SRC, qui a ensuite supprimé 800 emplois et distribué 15 millions de dollars en primes : « Je me demande pourquoi plus d’un milliard de dollars sont versés chaque année à la Liberal Broadcasting Corporation (alias CBC), même si je suppose que la raison est évidente.[…]Je me demande également pourquoi le président de CBC s’est plaint du besoin de plus d’argent tout en distribuant près de 15 millions de dollars en primes.»

Malgré d’énormes dépenses, le dernier rapport trimestriel de CBC montre que la part d’audience de ses principales chaînes de télévision de langue anglaise a chuté à 5,1 pour cent, contre 7,6 pour cent en 2017-2018. Cela signifie que le réseau n’est pas seulement un paiement de baril de porc, mais qu’il n’est ni surveillé ni nécessaire.

Depuis 2015, les déficits ont gonflé et les intérêts de la dette d’Ottawa ont presque doublé en seulement deux ans.

En janvier, un rapport de l’Institut économique de Montréal, intitulé «Ballonnement dans la fonction publique fédérale», a quantifié l’ampleur de la mauvaise gestion du gouvernement Trudeau. « Sous le gouvernement actuel de Justin Trudeau… nous assistons à une expansion véritablement sans précédent de la taille de la fonction publique », peut-on lire dans son préambule. En 2015, lorsque Trudeau a été élu pour la première fois, il y avait moins de 260 000 employés fédéraux. En mars 2023, ce total atteignait 357 247.

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« De plus, cette expansion de la main-d’œuvre entraîne des dépenses supplémentaires, ce qui nécessite une dette publique supplémentaire, ce qui entraînera finalement une pression fiscale accrue sur les contribuables canadiens. Entre 2015 et 2022, les coûts du personnel fédéral ont augmenté de 53 pour cent pour atteindre 60,6 milliards de dollars. La dette brute du Canada a également augmenté à un rythme très élevé au cours de cette période, augmentant de près de 50 pour cent après ajustement à l’inflation », peut-on lire dans le rapport.

Si le gouvernement du Canada était une société cotée en bourse, elle n’aurait ni actionnaires ni investisseurs.

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