Diane Francis : Justin Trudeau laisse tomber les Canadiens (et ne semble pas s’en soucier)

Peut-être aura-t-il une épiphanie comme son père l’a fait qui conduira à sa démission

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En février 1984, le premier ministre Pierre Trudeau s’est promené dans la neige et a eu une épiphanie qui a mené à sa démission. Peut-être que l’histoire se répétera alors que son fils, le premier ministre Justin Trudeau, se promène pendant les mois d’été en se dérobant à ses fonctions, en bâillant la politique étrangère, en négligeant les Forces armées canadiennes, en refusant de répondre aux questions des médias et en annulant les événements susceptibles d’attirer des manifestants.

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Justin Trudeau semble totalement indifférent à diriger le pays et, par conséquent, les sondages récents suggèrent que près de 60 % des Canadiens désapprouvent sa performance.

Contrairement à son père, qui détenait la majorité des sièges au Parlement lorsqu’il est parti, le premier ministre actuel n’a obtenu que 32,6 % du vote populaire lors des dernières élections et s’accroche au pouvoir en vertu d’un accord avec le chef du NPD, Jagmeet Singh, qui a remporté seulement 17,8 %.

Leur accord garantit le mandat de Trudeau jusqu’en juin 2025, mais il s’agit d’un arrangement que ni les électeurs libéraux ni les néo-démocrates n’ont été invités à approuver. Le résultat est un gouvernement incompétent bricolé par deux politiciens de carrière qui n’ont jamais rencontré un programme gouvernemental qu’ils n’aimaient pas.

Dans le Canada de Justin Trudeau, la politique l’emporte sur les politiques. Par exemple, Trudeau a augmenté ses objectifs d’immigration jusqu’à 400 000 par an, mais n’a pas réussi à surmonter la pénurie de main-d’œuvre actuelle.

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Presque 37 pour cent de toutes les entreprises déclarent faire face à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. De toute évidence, notre système d’immigration, qui a été orienté vers la réunification des familles et d’autres objectifs politiquement motivés, n’aide pas ce pays à atteindre ses objectifs économiques.

Le gouvernement Trudeau ne peut même pas créer une application fonctionnelle pour collecter des informations sur les voyageurs entrants ou maintenir le bon fonctionnement des aéroports. ArriveCAN est une catastrophe qui bloque les voyageurs, et l’aéroport le plus achalandé du pays, l’aéroport international Pearson de Toronto, a été désigné comme le pire aéroport au monde en raison du nombre élevé de retards.

Selon le le journal Wall Street, « Plus de 53 % des vols au départ de Toronto Pearson entre le 1er juin et le 18 juillet sont arrivés en retard à leur destination, selon le spécialiste des données de vol FlightAware. C’était le taux le plus élevé parmi les 100 premiers aéroports du monde en nombre de vols.

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Pendant ce temps, le fanatisme environnemental de Trudeau a bloqué la dotation en ressources du Canada et est sur le point d’affecter également son secteur agricole. Ottawa a torpillé les tentatives de devenir un leader mondial des exportations de gaz naturel liquéfié (GNL), ce qui aurait été une aubaine pour l’économie, tout en réduisant les émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Au fil des ans, 18 installations d’exportation de GNL ont été proposées au Canada, selon Ressources naturelles Canada, mais une seule est actuellement en construction en Colombie-Britannique (bien que quelques terminaux proposés sur la côte Est puissent maintenant finir par être construits, après des années de retards ). Les autres ont abandonné. Si même la moitié de ces terminaux avaient été construits, théoriquement, l’Europe aurait été considérablement moins dépendante du gaz russe qu’elle ne l’est actuellement, et le Canada aurait pu prendre sa place aux côtés des États-Unis comme l’un des le plus grand du monde Exportateurs de GNL.

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Malgré ce bilan énergétique épouvantable, Trudeau ne manque jamais une occasion de laisser passer une séance photo prestigieuse et prévoit de rencontrer le mois prochain le chancelier allemand Olaf Scholz, qui a exprimé son intérêt à ce que le Canada réponde un jour aux besoins énergétiques de l’Europe.

Mais pour que cela se produise, nous aurions besoin non seulement de construire des installations d’exportation de GNL, mais également des pipelines pour relier la région productrice de gaz naturel de l’Ouest canadien à la côte Est. Pourtant, les libéraux de Trudeau ont toujours fait obstacle aux terminaux de GNL et aux pipelines comme Énergie Est.

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Énergie Est était un projet qui aurait dû être réalisé, malgré les objections provinciales, car il était dans l’intérêt national et garantissait notre sécurité énergétique. Le résultat a été que le refus du Québec de permettre aux pipelines de traverser son territoire l’a rendu, ainsi que le Canada atlantique, dépendant du pétrole et du gaz naturel saoudien et américain.

Le Canada mérite un leader engagé et compétent qui accorde la priorité au pays. Justin Trudeau doit se trouver un nouvel emploi, car il ne semble pas intéressé par celui qu’il a.

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