Les critiques ont attaqué le droit des médias d’avoir une opinion sur leurs propres intérêts et leur avenir
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Une confrontation est en cours entre les géants américains de la technologie Facebook et Google et le Canada parce qu’Ottawa va enfin les forcer à payer pour le contenu protégé par le droit d’auteur produit par les entreprises de médias canadiennes qu’ils ont volé pendant des décennies. Le projet de loi C-18 est la version d’Ottawa de ce que l’Australie a réalisé en 2021, qui a été très réussie.
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Mais la semaine dernière, Google a joué dur et a menacé de retirer les nouvelles canadiennes de Google Search et de ses autres produits au Canada, ainsi que de tuer les accords financiers existants qui aident à encourager le journalisme avec les éditeurs.
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La controverse a suscité des critiques qui ont attaqué le droit des médias d’avoir une opinion sur leurs propres intérêts et leur avenir. Par exemple, un critique, l’universitaire d’Ottawa Michael Geist, a pris une position gratuite glisser à la couverture de Postmedia pour « brouiller l’éditorial et le lobbying » en confondant la position en faveur du projet de loi C-18 prise dans un récent éditorial du National Post comme, apparemment, influençant la couverture médiatique et causant « un préjudice à l’indépendance de la presse ». Les éditoriaux reflètent depuis longtemps l’opinion des éditeurs, tandis que les reportages relatent les faits et les développements entourant la législation. Lecteurs, sauvez-le, sachez la différence.
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Un autre, le podcasteur Jesse Brown, déclaré la « victime » causée par cette législation est que les journalistes se sont transformés en « propagandistes » alors que leur travail consiste à « couvrir équitablement la Big Tech et le gouvernement ». Il souligne une critique cinglante des tactiques de Google et Facebook par l’Association canadienne des journalistes. Encore une fois, cela manque complètement la cible. Le CAJ est une organisation de défense des droits et son travail consiste à « défendre », ce qu’il a fait en condamnant les Big Tech d’être des intimidateurs.
Les mêmes tactiques d’intimidation des géants de la technologie ont été déployées en Australie il y a deux ans lorsque Facebook a en fait fermé l’accès à tous les sites d’information du pays sur sa plate-forme pendant une journée. Il a finalement reculé à la suite d’une réaction publique et politique de masse. Le représentant David Cicilline, président du sous-comité antitrust de la Chambre des États-Unis, tweeté immédiatement : « Si ce n’est pas déjà clair, Facebook n’est pas compatible avec la démocratie. Menacer de mettre tout un pays à genoux pour accepter les conditions de Facebook est l’ultime aveu d’un pouvoir monopolistique.
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Ensuite, le Premier ministre australien Scott Morrison a pataugé : « Les actions de Facebook pour « retirer » l’Australie aujourd’hui… étaient aussi arrogantes que décevantes. Ils sont peut-être en train de changer le monde, mais cela ne veut pas dire qu’ils doivent le diriger.
Les deux géants ont signé un accord avec l’Australie et en 2022, ils ont versé plus de 200 millions de dollars australiens aux médias du pays en compensation de l’utilisation de leur contenu. Cela a fait toute la différence.
Maintenant, le Canada, dirigé par un gouvernement considérablement moins compétent, est confronté à des problèmes avec les deux mêmes entreprises qui ont signé un accord en Australie après avoir hésité à le faire. Alors pourquoi la Silicon Valley rechigne-t-elle à nouveau ? Google affirme que la loi canadienne va trop loin, tant sur le plan technologique que financier, les exposant à une «responsabilité financière illimitée» en raison d’une définition ouverte de ceux qui peuvent être admissibles à une indemnisation. Si tel est le cas, alors Ottawa devrait modifier la législation, et il y a des indications que des modifications réglementaires à cet effet Arrivent.
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Mais ils peuvent aussi jouer dur parce que les États-Unis, leur plus grand marché, regardent. La sénatrice du Minnesota, Amy Klobuchar, a récemment déposé une loi appelée Journalism Competition and Preservation Act (JCPA) pour préserver les petites et moyennes entreprises de presse.
« Pour préserver un journalisme fort et indépendant, les organes de presse doivent être en mesure de négocier sur un pied d’égalité avec les plateformes en ligne qui dominent la distribution d’informations et la publicité numérique. Notre législation bipartite garantit que les médias peuvent s’unir et négocier une rémunération équitable de la part des grandes entreprises technologiques qui profitent de leur contenu d’actualité, permettant aux journalistes de poursuivre leur travail critique », a déclaré Klobuchar.
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Le JCPA permettra aux petites et moyennes entreprises de presse de négocier conjointement avec Facebook et Google des accords de partage des revenus et de demander un arbitrage si elles parviennent à une impasse dans les négociations. Sans uniformiser les règles du jeu, les démocraties seront confrontées à un carnage continu dans les organes d’information professionnels et organisés, ce qui réduit la collecte d’informations fiables, essentielle pour les électeurs, les entreprises et les citoyens.
Au Canada, les dégâts sont importants. News Media Canada, un consortium qui comprend la plupart des éditeurs canadiens, a publié il y a quelques mois un rapport selon lequel 250 journaux canadiens ont fermé, ne laissant que 75 quotidiens et plusieurs centaines d’hebdomadaires, de mensuels et de magazines. Entre 2014 et 2019, les revenus des journaux ont diminué de 43 %, tandis que ceux de Google ont augmenté de 113 % et ceux de Facebook de 387 %.
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Google et Facebook contrôlent 80 % du marché de la publicité en ligne au Canada, et comme Google est propriétaire de la plupart des éléments de l’infrastructure de diffusion de publicités, ils sont en mesure d’empêcher les concurrents de gagner trop de parts de marché.
Ce type de situation de marché non concurrentiel a été abordé par d’autres gouvernements. Des mesures ont été prises aux États-Unis et en Europe par des responsables antitrust concernant des arrangements discriminatoires, mais aucune au Canada.
Mais au moins et enfin, Ottawa fait quelque chose. Si leur législation va trop loin, ils doivent la modifier, et si Facebook et Google décident toujours de priver les Canadiens de l’accès à leurs organes de presse, alors des mesures draconiennes doivent être imposées.
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Ensuite, les libéraux devraient porter leur attention sur le plus gros problème des médias, à savoir les subventions faramineuses accordées à leur médiocre et partiale Société Radio-Canada.
Mais c’est une autre colonne.
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