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Devenir un romancier de John Gardner cherche à « traiter et, si possible, à se débarrasser des soucis du romancier débutant ». Il montre à ce public restreint les hauts et les bas d’une carrière qui, en fin de compte, procure des joies spirituelles qu’aucun non-romancier ne peut imaginer.
Devenir romancier de John Gardner consacre la moitié de ses pages à la description de « la nature de l’écrivain ». Un romancier en herbe doit se mesurer à cinq critères et travailler au développement de ces talents. Les caractéristiques d’un romancier prometteur sont : la sensibilité et la facilité verbales, l’exactitude et la fraîcheur de l’œil et de l’oreille ; l’intelligence particulière d’un conteur (liée à l’enfantillage) ; et « la compulsivité démoniaque » pour maintenir le cap difficile. Aucun n’est exclusif aux romanciers et tous les romanciers à succès ne possèdent pas et n’utilisent pas pleinement tous ces traits, mais ils constituent un moyen utile de se mesurer et d’atténuer les inquiétudes naturelles.
Trois de ces inquiétudes naturelles sont développées en détail dans un chapitre séparé. Gardner examine d’abord « la formation et l’éducation de l’écrivain ». Il débat de la valeur et du risque pour le talent d’étudier l’écriture à l’université ou dans une école supérieure, et conclut qu’un vaste programme libéral de premier cycle, riche en littérature, philosophie, psychologie, avec une touche scientifique, contribue à ouvrir des perspectives pour un romancier. Les autodidactes se retrouvent coincés dans leur propre temps et espace, n’ayant pas de perspective plus large de l’existence humaine. Gardner critique également les conférences d’écrivains, décrivant comment distinguer les nuisibles des utiles.
« Publication and Survival » semble être écrit presque avec excuse, comme un mal nécessaire parce que les jeunes écrivains sont obsédés par l’idée de voir leurs mots imprimés. Gardner souligne partout qu’il est plus important de développer de bonnes compétences et de laisser la publication se débrouiller toute seule, mais il démystifie le processus éditorial et le travail nécessaire des agents.
Enfin, « Faith » aborde le redoutable « Writer’s Block » et diverses façons de s’en sortir, notamment avoir et suivre un plan d’écriture solide. Ce dernier chapitre se rapproche le plus d’un livre d’artisanat en fournissant des suggestions spécifiques, mais dans le contexte inspirant de la façon dont un romancier peut expérimenter une récompense spirituelle inconnue des non-romanciers s’ils sont, en fait, non-abandonnés.
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