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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Abram, David. Devenir Animal : Une Cosmologie Terrestre. Livres anciens, 2010.
Dans Becoming Animal: An Earthly Cosmology, David Abram, auteur, écologiste, philosophe et phénoménologue, examine les possibilités de reconnecter les corps humains avec d’autres corps et esprits animaux.
Dans l’introduction, « Entre le corps et la terre qui respire », Abram présente les idées dont il discutera dans les pages à venir. Il ne considère pas le livre comme une déclaration complète. Il espère plutôt que ses écrits inspireront la découverte d’une nouvelle langue et d’un nouveau mode d’expression. Il invite son lecteur à le rejoindre dans ses explorations sinueuses à travers le monde tactile et dans la pensée expérimentale.
Dans « Shadow (Depth Ecology I) », l’auteur entraîne le lecteur dans une randonnée imaginaire à travers la forêt. Le trek mène finalement à l’ombre d’une montagne. Abram pense que les ombres sont multidimensionnelles. Interagir avec ou entrer dans l’ombre d’un autre être, c’est comme participer à sa conscience et à sa vie. En effet, chaque être possède et porte sa propre ombre, gardant toujours en lui la lumière et l’obscurité.
Dans « House (Materiality I) », écrit Abram dans son studio de pirogue dans sa nouvelle maison au Nouveau-Mexique. Avant de déménager ici, lui et sa famille vivaient dans une autre maison. Cette maison précédente était l’endroit où sa fille, Hannah, est née. Enfant, elle a rempli l’espace d’une énergie juvénile. Lorsqu’elle est partie en voyage, Abram a remarqué la tristesse de la maison. Il a parlé à la maison, expliquant où était Hannah, et le moral de la maison s’est levé. Abram croit, comme la maison, que tous les objets et êtres sont animés.
Dans « Wood and Stone (Matérialité II) », Abram considère la relation de sa fille avec le monde qui l’entoure. Jusqu’à ce que les enfants acquièrent le langage verbal, leur conscience est expansive. Ils ne voient pas les autres créatures comme en dessous d’eux. La langue impose cette hiérarchie. Si les enfants étaient autorisés à découvrir leur monde avec une curiosité prolongée, ils pourraient avoir une relation plus étroite avec le monde naturel.
Dans « Reciprocity (Knowledge I: Science and Experience) », Abram décrit son passé universitaire. Alors qu’il croyait initialement que ces études scientifiques approfondissaient sa compréhension de la nature et des animaux, il a vite découvert que ce n’était pas vrai. Après s’être immergé pendant si longtemps dans les mots et les théories, Abram a commencé à voir les animaux et les paysages comme mécaniques et inanimés. Il s’efforça de rétablir ses anciennes relations avec d’autres êtres vivants.
Dans « Depth (Depth Ecology II) », Abram parcourt les bois. Au fur et à mesure qu’il se déplace, le terrain autour de lui se déplace et mute. Il se rend compte que son corps fait lui aussi partie intégrante du paysage. Être dans la nature permet à l’individu de comprendre comment la nature l’affecte, et comment elle l’affecte. La perception et la conscience de l’individu grandissent et s’approfondissent par la communion avec le paysage.
Dans « Mind (Knowledge II: The Ecology of Consciousness) », Abram décrit les théories des philosophes René Descartes et Baruch de Spinoza sur la séparation ou l’union de l’esprit et du corps. Descartes croyait qu’ils étaient dichotomiques. Spinoza croyait qu’ils étaient inséparables. Abram est d’accord avec les notions de Spinoza, plaidant pour un engagement plus corsé avec le monde naturel.
Dans « Mood (Depth Ecology III) », Abram décrit une série de modèles météorologiques et leurs effets sur ses humeurs et ses émotions. Il interroge ses propres réponses à la nature. Il encourage son lecteur à considérer non seulement comment les modèles de la nature l’affectent, mais aussi comment elle affecte les modèles de la nature.
Dans « The Speech of Things (Language I) », Abram fait du kayak dans les eaux de l’Alaska. Soudain, il rencontre une foule d’otaries. Puis une baleine à bosse surgit à plusieurs reprises hors de l’eau. Au lieu d’avoir peur, Abram communique avec les animaux en chantant et en gesticulant. La rencontre change sa compréhension du langage. Il croit maintenant que toutes les espèces peuvent communiquer.
Dans « Le discours des oiseaux (Langue II) », Abram regarde plusieurs canards voler contre un vent tumultueux. Il note leur intelligence innée. Contrairement aux humains, les oiseaux peuvent communiquer et lire les sensations d’autres éléments et créatures.
Dans « Sleight-of-Hand (Magic I) », Abram décrit ses voyages de jeunesse à travers l’Himalaya. Il a commencé à chercher des sorciers et des guérisseurs locaux, espérant apprendre d’eux. Finalement, il a commencé à rester avec un guérisseur renommé, Sonam. Sonam lui a appris la magie trouvée dans la communion du corps avec la terre et les autres animaux.
Dans « Shapeshifting (Magic II) », Abram soutient que le corps humain permet à l’individu de se métamorphoser. Il revient ensuite sur son histoire à propos de Sonam. Pendant son apprentissage auprès de Sonam, Abram a appris à étudier d’autres créatures. Avec le temps, il a pu transposer son esprit et ses sens sur le terrain physique d’un corbeau.
Dans « The Real in Its Wonder (Language III) », Abram erre dans les Badlands, s’émerveillant de l’insignifiance de l’humanité. Quand il voit un panneau métallique, il est distrait. Abram remarque à quel point la parole écrite a le pouvoir de limiter l’infini de la nature. Il soutient que la perte des traditions de narration orale a encore éloigné l’homme moderne de la terre.
Dans la conclusion, « Au cœur du cœur du monde », Abram partage plusieurs mythes sur le voyage du soleil dans le monde souterrain chaque nuit. Il utilise ces exemples pour suggérer l’importance de renouer avec les contes autochtones et aborigènes. Ces mythes anciens illustrent la capacité des anciennes cultures à embrasser le mystère du monde naturel.
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