Certains Québécois immunodéprimés font connaître leur vulnérabilité aux virus en agrafant une lettre I rouge vif à leur masque.
L' »Immunoclip » – une idée originale d’Émilie Sansfaçon, une femme de Québec décédée d’un cancer en 2020 – est en vente alors que le Québec se prépare à abandonner les mandats de masque dans tous les espaces sauf le transport en commun le mois prochain.
Son père, Louis Sansfaçon, est maintenant le fer de lance de la vente des épinglettes, dont les bénéfices serviront à «humaniser les soins oncologiques» au CHU de Québec-Université Laval à Québec.
« Les personnes immunodéprimées parce qu’elles sont atteintes d’un cancer ou d’une autre maladie peuvent désormais compter sur un indicateur symbolique pour informer les gens de leur état en un coup d’œil », écrit la Fondation du CHU de Québec sur son site Internet.
« Le pin… est un indicateur que cette personne est plus vulnérable aux virus et qu’il faut respecter une distance de deux mètres avec elle afin de la protéger. C’est une sorte d’appel à la vigilance. »
Selon le gouvernement du Québec, les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont parmi les plus à risque de mourir des complications de la COVID-19.
Émilie Sansfaçon « a voulu développer un moyen d’informer les gens de son état et leur demander, de manière discrète et respectueuse, de garder une distance physique avec elle par précaution », a déclaré la fondation de l’hôpital. « Elle voulait également faire une différence significative pour toutes les personnes immunodéprimées. »
L’Immunoclip peut être acheté pour 6,50 $, frais de port et de manutention compris, à
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