Deux membres d’une unité militaire antiterroriste font l’objet d’une enquête pour avoir prétendument participé à des manifestations de convoi

Les deux personnes faisant l’objet de l’enquête servent d ‘«agresseurs» – l’un des postes les plus hautement qualifiés impliquant l’utilisation d’armes et de tactiques militaires

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Deux membres actifs de l’unité d’élite antiterroriste de l’armée canadienne font l’objet d’une enquête pour avoir prétendument participé à des manifestations au centre-ville d’Ottawa.

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Les individus sont membres de la Force opérationnelle interarmées 2, a confirmé ce journal. La JTF2 est l’unité qui serait appelée à faire face au terrorisme et parfois à assurer la protection de personnalités telles que le Premier ministre.

Les actions d’un troisième membre des Forces canadiennes, qui avait servi avec la FOI2 mais qui est maintenant affecté à la section des achats du ministère de la Défense nationale, font également l’objet d’un examen minutieux.

Maj.-Gén. Steve Boivin, le commandant du Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada, a confirmé qu’il avait ordonné les deux enquêtes sur les activités présumées des membres de son organisation.

« Le Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada ne tolère pas que ses membres soutiennent et/ou participent activement à des causes qui compromettent l’impératif apolitique associé à leurs fonctions », a déclaré Boivin dans un communiqué à ce journal. « Je m’attends à ce que nos membres agissent de manière à démontrer les valeurs et l’éthique des Forces armées canadiennes et à les respecter tant en service qu’en dehors.

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« Cela a été clairement communiqué à nos membres par le biais de la chaîne de commandement du COMFOSCAN. »

Les deux personnes faisant l’objet de l’enquête servent d' »agresseurs » – l’un des postes les plus hautement qualifiés de la JTF2 impliquant l’utilisation d’armes et de tactiques militaires.

Les membres retraités et en service des Forces canadiennes sont ceux qui ont tiré la sonnette d’alarme au sujet du personnel en service de la FOI2 prenant part aux manifestations qui paralysent Ottawa depuis le 28 janvier. Ils allèguent que certains membres en service de la FOI2 ont ouvertement exprimé leur opposition à la vaccination et à l’opposition au gouvernement. vues au travail au centre de formation antiterroriste de Dwyer Hill. Certains de ces points de vue antigouvernementaux visaient spécifiquement le premier ministre Justin Trudeau et se concentraient particulièrement sur les politiques de contrôle des armes à feu du gouvernement libéral, allèguent-ils.

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Outre les trois personnes, un autre membre du COMFOSCAN aurait transporté des fournitures aux manifestants au centre-ville d’Ottawa, selon des sources. Il n’y a pas d’enquête sur les actions présumées de cet individu à ce stade.

Les manifestants à Ottawa veulent que le gouvernement supprime les règles conçues pour empêcher la propagation de la COVID-19. Mais d’autres manifestants ont appelé au renversement du gouvernement canadien.

Une dizaine de membres du COMFOSCAN ont refusé de se faire vacciner. Ils quittent les Forces canadiennes. Des sources militaires affirment que la plupart du personnel qui a refusé les vaccinations travaille à la base de Dwyer Hill.

Boivin a déclaré que les deux soldats des forces spéciales faisant l’objet d’une enquête étaient déjà en train d’être libérés de l’armée. « Si les allégations sont exactes, c’est faux et cela va à l’encontre des valeurs et de l’éthique des FAC », a-t-il ajouté.

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Des sources militaires ont déclaré à ce journal que juste avant que les manifestants du convoi ne descendent sur Ottawa, un formulaire décrivant l’éthique et la bonne conduite sur les réseaux sociaux a été distribué à JTF2 et au Dwyer Hill Training Centre.

Le porte-parole du ministère de la Défense nationale, Dan Le Bouthillier, a confirmé l’information des sources, ajoutant que le formulaire devait « rappeler aux membres à la fois les attentes et leurs obligations en tant que membres des FAC (Forces armées canadiennes) ».

Il a noté que le document informait les membres de la JTF2 « de l’importance de rester au-dessus de la mêlée du débat politique ».

Le Bouthillier a décrit le formulaire comme un document de code de conduite basé sur des ordres et règlements militaires préexistants. Mais le ministère de la Défense nationale a refusé de fournir une copie de ce document pour des raisons de « sécurité opérationnelle ».

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L’armée canadienne a eu affaire à un certain nombre de personnes qui ont exprimé leur soutien aux manifestants ou qui ont diffusé des messages anti-gouvernementaux et anti-vaccination sur les réseaux sociaux.

Les Forces canadiennes ont ouvert une enquête sur les actions de l’adjudant James Topp, un réserviste de la Colombie-Britannique, a annoncé dimanche Le Bouthillier. Topp a publié une vidéo indiquant qu’il se rendait à Ottawa pour protester contre l’obligation pour les employés fédéraux de se faire vacciner contre la COVID-19.

Topp a noté qu’il avait servi dans le Princess Patricia’s Canadian Light Infantry et qu’il était expulsé de l’armée pour ne pas avoir suivi les ordres du chef de la défense, le général Wayne Eyre, concernant la vaccination. Topp a déclaré qu’il travaillait comme civil pour la GRC mais qu’il était en congé sans solde « parce que je ne changerai pas mon statut vaccinal ».

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La semaine dernière, les Forces canadiennes ont lancé une autre enquête après qu’un officier de l’armée a appelé la police et ses collègues militaires à se soulever contre les gouvernements fédéral et provinciaux au sujet de la réglementation sur la pandémie de COVID-19.

Le major Stephen Chledowski, un officier d’artillerie au Nouveau-Brunswick, apparaît dans une vidéo de neuf minutes dans laquelle il accuse les politiciens fédéraux et provinciaux d’être des traîtres et de supprimer les droits des Canadiens. « J’appelle mes camarades militaires et policiers à se lever maintenant et à protéger vos proches contre cette tyrannie médicale imposée par le gouvernement », a-t-il déclaré dans la vidéo téléchargée sur divers médias sociaux.

Le Bouthillier a déclaré que les Forces canadiennes prendront des mesures contre Chledowski. « Une caractéristique de notre démocratie est le principe selon lequel l’armée est responsable devant nos responsables dûment élus », a-t-il déclaré. « La discipline est un autre principe clé qui sous-tend notre efficacité en tant que militaire.

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« Ceux qui ne respectent pas ces principes sapent le fondement même de notre institution. »

Chledowski, qui apparaît en uniforme pendant la vidéo, dit qu’il n’est pas vacciné.

Chledowski affirme que les politiciens et les gouvernements «menteurs» ont trompé les Canadiens avec des réglementations et des mesures sanitaires conçues pour empêcher la propagation du COVID-19.

Chledowski a déclaré aux journalistes qu’on lui avait dit de ne pas commenter son cas.

Des mesures disciplinaires ont également été prises contre un membre de l’Aviation royale canadienne qui est récemment allé sur Twitter en uniforme complet avec une vidéo soutenant les manifestants du convoi d’Ottawa. Le compte du membre de l’ARC comprenait des retweets de matériel critiquant Trudeau ainsi que d’autres documents remettant en question les vaccins.

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En mai 2021, un membre des Forces canadiennes qui a demandé à ses collègues militaires de refuser d’aider à la distribution des vaccins contre la COVID-19 a été accusé d’une infraction liée à la mutinerie. On pense que c’est la première fois depuis des décennies que l’armée canadienne porte une telle accusation. Une audience en cour martiale aura lieu en septembre pour cet individu.

L’élève-officier Ladislas Kenderesi a été accusé d’avoir « tenté de persuader une autre personne de se joindre à une mutinerie », une infraction en vertu de la Loi sur la défense nationale. Kenderesi a également été accusé d’un chef d’accusation de comportement scandaleux indigne d’un officier.

Kenderesi devra faire face à une cour martiale en septembre, a confirmé Le Bouthillier.

Kenderesi a déclaré qu’il était pleinement conscient qu’il pourrait avoir des ennuis pour ses commentaires, mais a ajouté qu’il s’en fichait.

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