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Lorsqu’on est confronté à un bon livre, on est dans un vrai dilemme. Comment évaluer ses mérites et ses inconvénients ? Doit-on revenir aux bases enseignées il y a des éons dans les cours de premier cycle ou simplement suivre les tendances de nombreux sites proclamant savoir ce qui est juste ? J’ai essayé de faire un exercice d’équilibre.
Le livre, comme tant de livres modernes, n’a pas de récit linéaire. Il saute entre l’Allemagne des années 1920 et le Londres des années 1950. Le thème convient admirablement bien au style. Nous commençons à l’être
Lorsqu’on est confronté à un bon livre, on est dans un vrai dilemme. Comment évaluer ses mérites et ses inconvénients ? Doit-on revenir aux bases enseignées il y a des éons dans les cours de premier cycle ou simplement suivre les tendances de nombreux sites proclamant savoir ce qui est juste ? J’ai essayé de faire un exercice d’équilibre.
Le livre, comme tant de livres modernes, n’a pas de récit linéaire. Il saute entre l’Allemagne des années 1920 et le Londres des années 1950. Le thème convient admirablement bien au style. Nous commençons au début lorsque deux frères sont nés dans le Berlin des années 1920. L’un des frères se souvient de son passé mais on ne sait pas lequel. Nous apprenons que Stone, qui est au ministère britannique des Affaires étrangères, est un Juif d’Allemagne et a été contacté par Dagmar soupçonné d’être une Stasi, ou un espion est-allemand. Cette Dagmar est la femme de son frère et il est toujours amoureux d’elle. On apprend aussi qu’il ne sait pas ce qui est arrivé à sa famille en Allemagne, pourquoi il n’y est jamais retourné.
Les deux frères mentionnés dans le titre sont Paulus et Otto nés de Wolfgang et Freida par un froid glacial de février, partageant le même anniversaire que le Parti nationaliste-socialiste ou le Parti nazi. Comment les trois enfants s’en sortent est le nœud principal de l’histoire. Le lecteur est informé presque immédiatement d’une chose très importante : des deux fils des Stengel, un est adopté et qu’il n’est pas juif. Naïvement, Freida et Wolfgang pensent que cette identité raciale n’aura pas d’importance pour les garçons.
Freida étudie pour devenir médecin et a reçu une bourse, à la grande consternation de ses parents. Wolfgang est un musicien qui rêve de devenir le prochain Mendelossohn. Freida devient médecin et Wolfgang se tourne vers Jazz. Le monde de la gaieté des années 1920, lorsque l’inflation montait en flèche et que le champagne coulait à flot, est bien gravé. Les clapets et les musiciens de jazz font du monde un endroit de rêve pour Wolfgang alors qu’il frappe l’or avec son esprit, sa connaissance de l’art et des arrangements musicaux. Freida est la compréhension réaliste que cette gaieté ne peut pas durer.
Les frères grandissent en partageant tout – même l’amour pour la même femme. Otto est téméraire et ne recule jamais devant un combat tandis que Paulus est cool et calculateur; c’est finalement son sang-froid qui sauve les deux d’une mort sinistre lorsqu’ils décident de sauver Dagmar, la fille de leurs rêves, des nazis.
L’intrigue continue de voltiger vers et depuis le passé. On commence à comprendre pourquoi la lettre de Dagmar, même après dix-sept ans de silence, émeut Stone.
Le thème n’est pas nouveau et a été traité dans de nombreux livres depuis l’époque brutale d’Hitler, des SS et de la fameuse Solution Finale mais le style et l’habileté font oublier tout cela. Je pense que la meilleure partie est la façon dont rien n’est surjoué ; pas la tragédie, pas l’émotion, pas la folie et pas la « normalité ». Ce qui nous émeut, malheureusement, ce n’est pas le sort de millions de personnes mais les difficultés personnelles de quelques-uns, en l’occurrence les deux frères, Dagmar et Silke, et dans une certaine mesure leur famille.
L’auteur a pris le plus grand soin à caractériser les hommes mais n’a pas donné la même profondeur à Dagmar qui a été l’instrument pour façonner le destin du protagoniste. La fin est précipitée et un peu moins émouvante que le reste du roman. Une fois les motivations révélées, le roman perd de son éclat. Heureusement, cela arrive à la toute fin.
Le livre est définitivement un livre que je lirais encore et encore malgré ses petits défauts. Un must absolu pour les fans de littérature de l’époque de la Seconde Guerre mondiale.
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