Deuil : un nouveau résumé et un guide d’étude descriptif


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Halfon, Eduardo, Mourning. Presse littéraire Bellevue, 2018.

Dans le roman Deuil d’Eduardo Halfon, le narrateur à la première personne Eduardo se lance en pèlerinage à la recherche de la vérité sur le passé de ses ancêtres. Dans la première partie du roman, « Signor Hoffman », Eduardo se rend en Calabre, en Italie. Après que Panebianco, le directeur du camp de concentration de Ferramonti di Tarsia, ait lu le livre d’Eduardo sur son grand-père polonais, il l’invite à faire une conférence dans le cadre des événements commémoratifs de la Journée commémorative de l’Holocauste. Là-bas, Eduardo rencontre une étudiante diplômée, Marina, qui lui dit que le camp est une réplique du site d’origine. Cette vérité ainsi que le transfert d’argent sommaire de Panebianco à Eduardo pour avoir parlé le déstabilise. Il est consumé et perturbé par la marchandisation de la souffrance humaine, craignant lui aussi de participer à ces tendances sociétales. Il se met ensuite à dépenser tout son paiement en alcool alors qu’il sort avec Marina pour tenter de se débarrasser de la culpabilité qu’il ressent.

Dans la deuxième partie, « Oh Ghetto My Love », Eduardo se rend en Pologne pour rencontrer Madame Maroszek, avec qui il communique par lettres. Désespéré de visiter la ville et l’appartement où vivaient autrefois son grand-père et ses arrière-grands-parents, un ami le met en contact avec Madame Maroszek. Bien que personne ne soit sûr de ses intentions exactes, elle est connue pour son travail visant à aider les Juifs à découvrir les histoires perdues des membres de leur famille. À Łódź, Madame Maroszek montre à Eduardo la ville, y compris un cimetière juif et un ancien ghetto. Elle l’aide finalement à retrouver l’adresse que son grand-père lui a donnée des années auparavant sur un petit morceau de papier.

Lorsqu’ils arrivent à l’appartement, le propriétaire actuel est d’abord réticent à les laisser entrer. Une fois qu’elle leur accorde enfin l’entrée, elle s’enquiert du voyage d’Eduardo. Il lui dit qu’il ne connaît pas la raison exacte pour laquelle il voulait visiter la Pologne, mais appelle cela une sorte de pèlerinage. Elle lui raconte que même si sa famille vivait autrefois dans le même appartement, l’espace a été entièrement refait depuis la guerre. Avant que Madame Maroszek et Eduardo se séparent, la femme lui offre trois livres en cadeau. Les livres sont une série de lettres et de journaux écrits par des Juifs dans les camps de concentration. Ce cadeau fait comprendre à Eduardo à quel point Madame Maroszek croit en la valeur d’enregistrer son histoire personnelle. Il commence à comprendre que la page est un lieu de réconciliation et de changement.

Dans la troisième et dernière partie du roman, « Deuil », Eduardo retourne dans l’ancienne maison au bord du lac de ses grands-parents au Guatemala, où il a passé une grande partie de son temps lorsqu’il était enfant. Là-bas, il renoue avec le gardien de sa famille, Don Isidoro. Leurs conversations inspirent une série de souvenirs d’enfance qui ponctuent et fragmentent la structure narrative. À travers ces souvenirs et son dialogue avec Don Isidoro, Eduardo tente de découvrir la vérité sur la mort mystérieuse de son oncle Salomón. Cependant, tous ses souvenirs, les récits qu’il a entendus et la confusion de Don Isidoro sont contradictoires et compliquent encore davantage les recherches d’Eduardo. Plus tard, dans un bar de la ville, un homme suggère à Eduardo de rendre visite à la guérisseuse locale Doña Ermalinda. Chez elle, elle organise une cérémonie pour Eduardo et récite les histoires de tous les garçons qui se sont noyés dans le lac, dont aucun n’était Salomon, comme le croyait autrefois Eduardo. Elle lui donne alors une potion qui, selon elle, l’aidera à voir la vérité. Cette sorte d’élixir induit un état de transe ou de rêve chez Eduardo. Ses souvenirs deviennent plus cohérents et éclaircissants. À son réveil, il ressent une nouvelle réconciliation avec son passé, son héritage et l’inconnu.



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