Description du sommaire de l’accident et du guide d’étude


L’accident est l’histoire d’un survivant de l’holocauste qui lutte pour s’adapter à la vie après la Seconde Guerre mondiale. Le personnage principal est un journaliste dont les propres expériences pendant l’holocauste l’ont laissé, comme beaucoup d’autres, avec un fort sentiment de désespoir et de dégoût de soi tel qu’il lui est impossible de trouver la moindre satisfaction dans la vie. Malgré les efforts de sa petite amie et d’autres, il se retrouve en retrait de la vie. Le titre du roman fait référence à un accident survenu lorsqu’il est percuté par un taxi, alors qu’il se rendait au théâtre. Cet accident déclenche une série de souvenirs qui emmènent le lecteur à travers les luttes psychologiques et émotionnelles du protagoniste alors qu’il est aux prises avec son envie de mettre fin à ses jours tout en se remettant simultanément d’une expérience de mort imminente. Le titre français original du livre était Le jour (Jour), et il fait suite aux deux ouvrages précédents de l’auteur : Aube et Nuit.

Le survivant de l’Holocauste Elie Wiesel a écrit le roman, qui a été publié en 1961. Le personnage principal, qui est sans nom dans la majeure partie du roman, est un journaliste vivant à New York. L’accident raconte l’histoire de la façon dont le protagoniste se retrouve à l’hôpital après avoir été heurté par un taxi alors qu’il se rendait au théâtre un soir avec sa petite amie, Kathleen. Il est grièvement blessé et passe les prochaines semaines à se rétablir à l’hôpital.

Du lit d’hôpital du protagoniste, il se souvient de sa première rencontre avec Kathleen, une belle femme aux cheveux noirs qu’il a rencontrée pour la première fois alors qu’il vivait à Paris, des années plus tôt. Kathleen parle français avec un fort accent américain ; elle n’est pas une survivante de l’holocauste. Pourtant, elle est aux prises avec bon nombre des mêmes problèmes que le personnage principal.

Née en Amérique, Kathleen a échappé à l’holocauste, alors que notre protagoniste l’a vécu. Pourtant, la culpabilité ressentie par le protagoniste d’être laissée en vie alors que tant de personnes ont péri ressemble en quelque sorte à la culpabilité ressentie par Kathleen d’être née dans un endroit où elle a réussi à s’en échapper complètement. L’histoire les a laissés tous les deux dépourvus de tout sentiment de normalité. Ses propres expériences de première main avec la peur, la persécution, la torture, la mort et l’humiliation ont laissé le protagoniste incapable de prendre au pied de la lettre les aspects les plus humains et les plus beaux de l’humanité, tant il est émotionnellement et psychologiquement mutilé par la brutalité de l’holocauste. Ce n’est pas seulement sa souffrance qui l’a laissé sans ressources. Il a du mal à accepter ses propres actions face à une telle brutalité.

Quant à Kathleen, elle est parfaitement consciente de la souffrance de millions de personnes, tout comme la protagoniste, souffrance à laquelle elle a échappé non pas à cause de qui elle est, mais simplement à cause de l’endroit où elle est née. Cela lui fait ressentir un niveau de culpabilité semblable à celui de son petit ami.

La culpabilité du personnage principal, à la fois d’avoir survécu à l’holocauste et de sa propre réaction, lui fait ressentir un sentiment de désespoir couplé à une haine de soi si intense qu’il a du mal à embrasser la vie. Au cours du roman, il ressort que le protagoniste est en fait conscient de la présence du taxi qui fonce vers lui la nuit de l’accident. En fait, il n’en est pas seulement conscient. Il le laisse le frapper.

La raison de la volonté apparemment incompréhensible du protagoniste d’accueillir sa propre mort est mise en évidence dans la préface du roman. Après l’holocauste, nous dit Wiesel, de nombreux enfants juifs de Pologne n’ont pas pu embrasser la vie. « Ils avaient su combattre la faim, vaincre la peur et déjouer les innombrables périls qui les avaient tourmentés pendant le règne de la Nuit. Mais une fois que le monde était plus ou moins revenu à la « normale », ils ont abandonné. » La douloureuse conscience de l’ampleur à laquelle les horreurs de l’holocauste les avaient épuisés, couplée au sentiment qu’ils avaient été à la fois vaincus et stigmatisés, laissait ils se sentent si complètement seuls qu’ils n’ont plus de raison de vivre… Tel semble être le destin du protagoniste du roman.

Alors que le protagoniste guérit de ses blessures, alors qu’il est à l’hôpital, il revisite son passé de survivant de l’holocauste. Il lutte contre des sentiments de culpabilité et d’angoisse face à la mort de sa grand-mère, de sa sœur et de ses parents. Il se souvient comment il a été abandonné sur un quai de train alors qu’il regardait sa famille être emmenée. Il est parfaitement conscient de la culpabilité qu’il ressent du fait d’avoir survécu alors que d’innombrables autres ont péri. Il est également horrifié et honteux par le comportement auquel il a eu recours lorsque la brutalité dont il a été victime l’a amené au point où il était prêt à sacrifier les autres pour assurer sa propre survie.

À la fin, le protagoniste se rend compte, avec l’aide d’un ami artiste, qu’il a laissé tomber les personnes qu’il aimait le plus en vivant dans le passé, plutôt que d’embrasser son propre avenir. Dans un geste symbolique d’un grand impact émotionnel, il regarde son ami le plus cher, également un survivant, prendre le portrait qu’il a peint de notre protagoniste et le brûler. À ce moment-là, notre protagoniste se rend compte que l’âme vide, représentée par le portrait, est assassinée sous ses yeux – non pas pour apporter la mort, mais pour le libérer de la culpabilité et de la honte qui l’ont empêché d’embrasser la vie.

Le tas de cendres laissé par l’effigie brûlée du protagoniste va maintenant le libérer pour redevenir entier. Il n’a plus à se suicider. Il l’a déjà fait. Maintenant, il peut libérer ses propres cendres dans l’air froid de la nuit où elles se mêleront à celles de sa grand-mère, et peut-être cela fournira-t-il la libération qui lui permettra enfin de revivre.



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