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Gagnant à la fois du prix du premier roman Books in Canada et du prix du livre de l’année de l’Association des auteurs canadiens, Obasan était le premier roman à traiter de l’internement canadien de ses citoyens japonais pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Écrit par la poète Joy Kogawa, le roman est paru en 1981 alors que les efforts des Canadiens d’origine japonaise pour obtenir réparation du gouvernement canadien suite à leur internement étaient à la vitesse supérieure. Le roman a fait l’objet de nombreuses critiques explorant son traitement du paysage, de l’identité et de la culture mère.
L’œuvre autobiographique raconte l’histoire d’une enseignante, Naomi, qui se souvient de la lutte pour grandir en tant que Canadienne d’origine japonaise de troisième génération au milieu de l’hystérie de la Seconde Guerre mondiale. Étant si jeune au début de l’internement, elle ne comprenait pas ce qui se passait et personne n’essayait de lui expliquer. Elle perd sa mère à cause, pense-t-elle, des abus sexuels commis par un voisin. Puis elle perd son père alors que tous les Japonais doivent partir à l’intérieur ou dans des camps de travail. Compte tenu des circonstances et des caprices historiques de son histoire, il est surprenant que le roman ne soit pas une tragédie. Cela ne le devient pas à cause de la force silencieuse du personnage principal, Obasan. Elle détient les clés du passé, avec lequel Naomi doit se réconcilier. Elle réussit enfin dans une fin épiphanique – une révélation soudaine – alors qu’elle embrasse et est embrassée par le paysage canadien.
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