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Dans le roman Alias Grace, l’auteur Margaret Atwood raconte l’histoire de Grace Marks, une vraie femme canadienne du XIXe siècle qui a été accusée et a passé trente ans en prison pour le meurtre de deux personnes. Ces meurtres étaient l’histoire la plus sensationnelle du milieu des années 1800, et les comptes rendus du procès et des aspects de la vie de Marks ont été bien médiatisés. Atwood a d’abord été attiré par cette histoire à travers les travaux de la soi-disant journaliste canadienne Susanna Moodie, qui a écrit sur une Grace Marks follement folle. Atwood admet qu’au début, elle a cru au récit de Moodie des circonstances qui ont entouré cette célèbre meurtrière. En fait, Atwood a écrit un recueil de poèmes intitulé Les journaux de Susanna Moodie et aussi un scénario télévisé basé sur la version de Moodie de la vie de Grace Marks. L’intérêt d’Atwood pour Marks a diminué pendant plusieurs années, mais quand il a refait surface, elle a approfondi l’histoire. C’est à ce moment-là qu’elle a découvert de nombreuses divergences dans le travail de Moodie et a décidé d’écrire sa propre version de l’histoire de Marks.
Dans la vraie vie, Grace Marks, une immigrante irlandaise de seize ans, a été condamnée à la réclusion à perpétuité pour son rôle (qui n’a jamais été entièrement défini) dans le meurtre de son employeur Thomas Kinnear et de sa gouvernante Nancy Montgomery. Kinnear et Montgomery avaient une liaison, et beaucoup de gens ont supposé que Marks, qui a récemment été amené dans la maison Kinnear en tant que domestique, était jaloux. Montgomery, après tout, était une femme de chambre, pas la maîtresse de maison, et Marks en voulait aux airs de supériorité de Montgomery. Au moins, c’est une version de l’histoire. Marks a revendiqué diverses interprétations de son implication dans les meurtres, dont une dans laquelle elle déclare qu’elle ne pouvait pas se souvenir de ce qui s’était passé le jour des meurtres et une autre dans laquelle elle prétend avoir été temporairement possédée par une petite amie décédée. Alias Grace ne résout pas toutes les énigmes de ce mystère, mais il présente une histoire patchwork, dont les détails proviennent d’une variété de sources réelles ainsi que de l’imagination d’Atwood, laissant ainsi les lecteurs tirer leurs propres conclusions.
Alias Grace, le neuvième roman d’Atwood, est devenu un best-seller en Amérique du Nord, en Europe et dans d’autres pays du monde. Le livre a permis à Atwood de remporter plusieurs prix littéraires dont le Premio Mondello, Magazine des salonsmeilleure fiction de 1997, l’Ordre norvégien du mérite littéraire, le prix Giller et le prix de l’auteur de l’année de la Canadian Booksellers Association.
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