Le conseil d’administration craint que l’économie et l’emploi ne reprennent pas comme prévu
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La Banque du Canada évalue soigneusement les risques à la hausse et à la baisse qui pèsent sur l’économie alors qu’elle tente de calibrer le rythme des baisses de taux d’intérêt, selon un résumé de ses délibérations. publié mercredi.
Les délibérations qui ont conduit à la baisse des taux de la banque centrale en septembre ont eu lieu plusieurs semaines avant la publication mardi du rapport sur l’inflation de Statistique Canada, qui a montré que l’indice des prix à la consommation a augmenté à un rythme annualisé de seulement deux pour cent en août, atteignant ainsi l’objectif de la Banque du Canada.
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Ils ont montré que le conseil des gouverneurs de la banque centrale avait envisagé deux scénarios lors de ses réunions avant de réduire le taux directeur de 25 points de base à 4,25 % le 4 septembre.
Le scénario de risque à la hausse envisageait la possibilité que les baisses de taux stimulent l’activité immobilière, entraînant ainsi un rebond de l’économie plus rapide que prévu.
« Le marché immobilier pourrait se renforcer rapidement, ce qui ferait grimper les prix des logements et l’inflation des prix du logement, et une croissance des salaires constamment élevée par rapport à la croissance de la productivité pourrait soutenir l’inflation dans d’autres services », peut-on lire dans le résumé. « Dans ce scénario, il pourrait être approprié de ralentir le rythme des nouvelles baisses du taux directeur. »
Le scénario pessimiste, en revanche, a été la principale source d’inquiétude de la banque centrale ces derniers mois. Le conseil des gouverneurs s’est inquiété du fait que l’économie et l’emploi pourraient ne pas se redresser comme prévu et que la consommation et l’investissement continueraient de faiblir. Dans ce cas, les membres ont estimé qu’il serait « approprié d’abaisser le taux directeur plus rapidement ».
Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a laissé la porte ouverte à des réductions budgétaires plus importantes si la croissance ne reprend pas.
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Le taux de chômage au Canada est de 6,6 pour cent, et même si la croissance a dépassé les prévisions de la banque pour le deuxième trimestre, soit 2,1 pour cent, les données préliminaires de Statistique Canada suggèrent que l’économie a commencé à stagner en juin et juillet de cette année.
« Les membres ont convenu que cela posait un risque à la baisse par rapport aux prévisions selon lesquelles la croissance reprendrait plus tard dans l’année », peut-on lire dans le résumé. « Les membres du Conseil de direction ont convenu qu’ils aimeraient voir l’économie croître à un rythme supérieur au potentiel de production pour commencer à rattraper le retard de l’économie canadienne afin que l’inflation ne baisse pas trop et se stabilise plutôt près de la cible de 2 %. »
La banque a également discuté de la question de savoir si le niveau de prudence des ménages était à l’origine de la faiblesse de la consommation et du logement.
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« Le taux d’épargne des ménages est resté bien au-dessus des niveaux d’avant la pandémie, ce qui suggère que les consommateurs pourraient attendre des taux d’intérêt plus bas pour faire des achats importants ou entrer sur le marché immobilier, ou qu’ils économisaient en prévision de mensualités hypothécaires plus élevées au renouvellement », peut-on lire dans le résumé.
Les économistes prédisent que la banque centrale ira plus vite dans la réduction de ses taux, les marchés prévoyant une probabilité de 50 % d’une réduction de 50 points de base lors de la prochaine réunion de la banque centrale en octobre.
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