« Cet incident va décourager les bonnes personnes, notamment les femmes, d’accéder à la fonction publique »
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Des politiciens, passés et présents, de tous les horizons politiques, se sont tournés vers les médias sociaux pour condamner le harcèlement verbal et l’intimidation auxquels la vice-première ministre Chrystia Freeland a été confrontée lors de sa récente tournée en Alberta.
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UN vidéo publiée sur Twitter, montre un homme et une femme attendant dans le hall de l’hôtel de ville de Grande Prairie alors que le ministre entre et se dirige vers l’ascenseur vendredi. L’homme crie son nom et elle répond « oui ».
On entend alors l’homme dire « Qu’est-ce que tu fous en Alberta », tout en la traitant de « salope traîtresse » et en lui disant de « sortir le f— de cette province ».
La vidéo se termine avec la femme qui dit « vous n’appartenez pas ici », alors qu’ils suivent Freeland jusqu’à l’ascenseur.
Freeland, qui représente une circonscription du centre-ville de Toronto et est née à Peace River, a déclaré dans un communiqué sur Twitter qu’elle continuera de venir en Alberta parce que c’est chez elle et qu’elle souhaite continuer à rencontrer des Albertains de toute la province.
« Ce qui s’est passé hier était mal. Personne, où que ce soit, ne devrait avoir à supporter les menaces et l’intimidation », lit-on dans le communiqué.
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« Je suis reconnaissant de l’accueil chaleureux que j’ai reçu de tant de personnes à Edmonton, Grande Prairie et Peace River au cours des derniers jours. Un incident désagréable hier n’y change rien.
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Freeland a récemment passé du temps à Edmonton pour visiter une installation de production d’hydrogène jeudi et a rencontré en privé le maire d’Edmonton, Amarjeet Sohi, selon elle. itinéraire officiel.
Elle avait publié vendredi sur les réseaux sociaux des photos montrant sa rencontre avec Jackie Clayton, la mairesse de Grande Prairie.
L’ancienne chef adjointe du Parti conservateur, Lisa Raitt, a posté sur Twitter qu’elle avait senti un nœud dans l’estomac lorsqu’elle avait regardé la vidéo, craignant que l’homme ne suive Freeland dans l’ascenseur, et l’ancienne ministre libérale de l’Environnement, Catherine McKenna, a répondu qu’elle ressentait la même chose.
McKenna, qui avait reçu une sécurité supplémentaire pour certains événements pendant son mandat, a appelé « tous les chefs de parti » à tenir une conférence de presse conjointe pour condamner ce qu’elle a décrit comme une « attaque » contre Freeland et s’engager à renforcer la sécurité des élus.
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Les ministres du Cabinet ne reçoivent généralement pas de protection de la GRC, mais cela peut être arrangé si les circonstances le justifient. Un certain nombre de politiciens et d’experts se sont tournés vers les médias sociaux après l’incident pour se demander si une sécurité supplémentaire devrait devenir plus courante.
Michelle Rempel Garner, ancienne ministre fédérale du gouvernement de Stephen Harper et actuelle députée conservatrice de Calgary, a également répondu à Raitt, décrivant « la sensation brûlante et maladive d’être prise au piège… de ne pas savoir où courir si la situation s’aggrave, de être confronté à quelqu’un d’hostile et physiquement plus grand que vous.
De nombreux députés libéraux ont exprimé leur soutien à Freeland, dont le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, qui a tweeté que le harcèlement, l’intimidation et les comportements menaçants doivent être « condamnés par tous, quelle que soit leur affiliation politique ».
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Le premier ministre Jason Kenney a répondu sur Twitter, affirmant que « le harcèlement verbal et les menaces » dirigés contre le ministre étaient « répréhensibles ».
« Si vous n’êtes pas d’accord avec un politicien, par tous les moyens, exercez votre droit de manifester », a-t-il déclaré dans le tweet. « Mais les cris menaçants et l’intimidation physique franchissent la ligne. »
Le premier ministre dit que bien que leurs gouvernements aient de nombreux désaccords sérieux, Freeland est « plus que bienvenu pour venir nous rendre visite ici dans la province où vous avez grandi et où vit votre famille ! Comme tous les Canadiens.
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L’espoir de la direction de l’UCP, Travis Toews, a qualifié l’incident de « franchement dégoûtant et totalement inacceptable ».
« Ce n’est pas l’Alberta que je connais et que j’aime », a-t-il posté sur Twitter. « Ce n’est pas la Grande Prairie que je connais et que j’aime. Nous pouvons être en désaccord sans avoir recours à ce genre de comportement ignoble.
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La chef du NPD de l’Alberta, Rachel Notley, s’est également prononcée contre l’incident, le qualifiant de « dégoûtant et inacceptable » dans un tweet.
« Cet incident découragera les bonnes personnes, à savoir les femmes, d’accéder à la fonction publique. »
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Sohi a qualifié Freeland de «fier fonctionnaire albertain et dévoué» dans un tweet.
« J’ai vu son engagement envers notre province et notre pays de première main. Le harcèlement et l’intimidation auxquels elle a été confrontée sont totalement inacceptables et ne sont en aucun cas représentatifs des Albertains.
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– avec des fichiers de La Presse canadienne