Contenu de l’article
Deux pilotes d’Air France ont été suspendus après s’être battus dans le cockpit d’un avion de ligne Airbus lors d’un vol entre Genève et Paris, le dernier problème de sécurité qui afflige la compagnie aérienne.
Publicité 2
Contenu de l’article
La dispute en vol s’est produite en juin, selon une porte-parole du transporteur samedi, qui a confirmé une information du journal La Tribune.
L’incident a été résolu rapidement et le vol s’est déroulé normalement, a-t-elle déclaré, ajoutant que les pilotes attendaient une décision de la direction sur leur « comportement totalement inapproprié ».
Contenu de l’article
La révélation de l’altercation physique fait suite à un rapport publié mardi par l’autorité française d’enquête sur la sécurité de l’aviation civile, le Bureau d’enquêtes et d’analyses, concluant qu’une série de manquements à la branche française d’Air France-KLM indiquait des « changements et même des violations » des procédures conduisant à un rétrécissement des marges de sécurité. Le transporteur a répondu en s’engageant à effectuer un audit de sécurité et à renforcer les analyses après le vol.
Publicité 3
Contenu de l’article
Lors de l’incident de juin, une dispute entre le pilote et le copilote est devenue physique peu de temps après le décollage alors que l’avion prenait de l’altitude, les hommes se prenant par le col après que l’un ait peut-être frappé ou giflé l’autre, selon le journal. Le personnel de cabine a entendu du bruit dans le cockpit, est intervenu et un membre a passé le reste du vol dans le poste de pilotage, a précisé La Tribune.
Contenu de l’article
VIDÉO RECOMMANDÉE
Le BEA a déclaré qu’il n’avait pas été informé de l’incident car il n’y avait pas de conséquences pour le vol.
Le rapport du BEA de mardi portait sur un autre vol d’Air France au cours duquel les pilotes d’un Airbus A330 survolant le Tchad en décembre 2020 ont détecté à l’altitude de croisière qu’il manquait 1,4 tonne de carburant dans les réservoirs de l’avion.
Publicité 4
Contenu de l’article
L’équipage a contourné les procédures de sécurité et augmenté les risques d’incendie – en vol ou à l’atterrissage – en n’éteignant pas le moteur qui fuyait ou en choisissant de se poser à l’aéroport le plus proche, a conclu le rapport. L’avion a atterri en toute sécurité.
Le BEA a également ouvert en avril une enquête sur la cause d’un autre incident en vol d’Air France qu’il a qualifié de « grave ».
Les pilotes d’un Boeing 777 ont interrompu un atterrissage à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle après avoir dit aux contrôleurs aériens que l’avion ne répondait pas à l’approche, lorsqu’un pilote a été entendu dire qu’il « devenait fou ». Le vol de New York a atterri en toute sécurité lors de sa deuxième tentative.