Un couple a été condamné pour négligence après avoir laissé leur fils de quatre ans, Abiyah, décédé dans leur lit pendant huit jours avant de l’enterrer dans leur jardin. Le garçon souffrait de malnutrition et de problèmes de santé graves. Les parents ont adhéré à des croyances superstitieuses, rejetant les soins médicaux modernes. Découverts en décembre 2022, ils ont été condamnés à des peines de prison de 24 et 19 ans et demi pour cruauté et négligence sévères.
Des parents condamnés pour négligence tragique
Un couple a été condamné à une peine de prison pour avoir laissé leur fils décédé dans leur lit pendant huit jours avant de l’enterrer dans leur jardin. Tai Yasharahyalah, âgé de 42 ans, et sa compagne Naiyahmi, âgée de 43 ans, ont laissé leur fils de quatre ans, Abiyah, dans un état de « grande malnutrition » avant son décès. Le jeune Abiyah avait souffert de plusieurs problèmes de santé, notamment le rachitisme et l’anémie, et avait connu un retard de croissance et des déformations osseuses durant sa courte vie.
Un rituel tragique et une négligence extrême
Les parents ont gardé le corps de leur fils dans leur lit pendant une période de huit jours, croyant en un « rituel » déformé qui aurait pu entraîner la réincarnation de leur enfant. Abiyah a été enterré dans une tombe peu profonde, à l’arrière de leur maison à Birmingham. Le couple, dont le mode de vie végétalien strict les a laissés affaiblis, a également rejeté les traitements médicaux modernes au profit de remèdes à base de plantes et d’une croyance en des superstitions.
Les restes d’Abiyah ont été découverts en décembre 2022, deux ans après sa mort, et des enquêtes ont révélé des cas de « cruauté et de négligence sévères ». Tai a été condamné à 24 ans de prison, tandis que Naiyahmi a écopé d’une peine de 19 ans et demi. Le juge a noté qu’aucune photo de l’enfant n’avait été prise durant les derniers mois de sa vie, ce qui témoigne d’une prise de conscience de leur part sur l’état de santé de leur fils. Des vidéos révélatrices des parents, montrant leurs comportements étranges, ont également été mises en lumière lors du procès.