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Rebecca Sarfati, organisatrice de la communauté vénézuélienne de Toronto, a qualifié la réponse canadienne de « fade ».
Elle affirme que d’autres pays, comme les États-Unis, considèrent que l’élection est « truquée », ajoutant que le Canada doit dire s’il pense que Maduro est un dictateur.
L’administration Biden a apporté son soutien résolu à l’opposition, reconnaissant Edmundo Gonzalez comme vainqueur et discréditant les résultats officiels du Conseil national électoral.
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, s’est dite « profondément préoccupée » par les informations faisant état de violences au Venezuela et a déclaré que les informations fournies par les observateurs soulevaient « de sérieuses inquiétudes quant à l’intégrité du processus électoral ».
Une analyse de l’Associated Press des procès-verbaux de vote publiés vendredi par le principal parti d’opposition vénézuélien indique que leur candidat a remporté beaucoup plus de voix lors des élections de dimanche que ce que le gouvernement a affirmé, jetant un sérieux doute sur la déclaration officielle de victoire de Maduro.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 3 août 2024.
— Avec des fichiers de l’Associated Press.
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