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OTTAWA — Des manifestants pro-palestiniens ont brièvement perturbé la période des questions mercredi, interrompant le premier ministre Justin Trudeau alors qu’il répondait à une question du chef conservateur Pierre Poilievre.
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Une poignée de personnes brandissaient des banderoles et scandaient : « Libérez la Palestine libre, arrêtez d’armer Israël ».
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Le personnel de sécurité de la Chambre des communes a saisi les banderoles et a escorté les manifestants tandis que certains continuaient de scander près de la sortie.
Le Président a interrompu le débat pendant deux minutes pour permettre au chaos de s’apaiser avant de reprendre les travaux.
Au milieu de la cacophanie, les députés conservateurs ont crié « honte » aux banquettes néo-démocrates.
Le député néo-démocrate Blake Desjarlais s’est levé, a pointé son doigt et a immédiatement crié « honte ».
Certains députés du Bloc québécois et conservateurs ont déclaré plus tard avoir vu un ou plusieurs députés néo-démocrates applaudir les manifestants.
Les visiteurs qui entrent dans la Chambre des communes pour assister à la période des questions depuis la tribune du public doivent passer un contrôle de sécurité lorsqu’ils entrent dans le bâtiment.
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C’est loin d’être la première fois que des manifestants montent dans la tribune pour perturber les débats et attirer l’attention sur leur cause.
Alors que les débats reprenaient à la Chambre des Communes, des agents du Service de protection parlementaire ont escorté des manifestants menottés, qui continuaient de scander, jusqu’à des voitures de police qui attendaient à l’extérieur.
L’un des manifestants a déclaré aux journalistes qu’il avait publié une déclaration sur la page Instagram du Mouvement de la jeunesse palestinienne.
« Les appels à cesser d’armer Israël ont été lancés en expression d’une profonde préoccupation face au génocide en cours à Gaza perpétré par l’État israélien, entraînant un bilan de plus de 28 000 morts et plus de 67 611 blessés », indique le communiqué.
« Après des mois de blocage de l’aide aux civils, de bombardements aveugles de civils et de ressources vitales, les Canadiens expriment leur colère et leur frustration face au gouvernement fédéral et à la complicité du Canada dans cette violence.
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Après la reprise de la période des questions, le chef du NPD, Jagmeet Singh, a posé une question au premier ministre Justin Trudeau sur les exportations d’armes vers Israël.
Il a déclaré que le gouvernement libéral avait autorisé 28,5 millions de dollars de « nouvelles exportations militaires » au gouvernement israélien, dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
« Le Premier ministre a le pouvoir et la responsabilité de protéger les civils. Quand le Premier ministre cessera-t-il de vendre des armes à Netanyahu ? » a demandé Singh.
Trudeau a répondu que le Canada n’avait délivré « aucune nouvelle licence d’exportation depuis le 7 octobre ».
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Des manifestations pro-palestiniennes ont eu lieu partout au Canada depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, lorsque les militants du Hamas ont fait irruption en Israël, tuant environ 1 200 personnes et prenant environ 250 otages.
Israël a déclaré la guerre au Hamas et depuis lors, la bande de Gaza est soumise à des bombardements quasi constants. Les responsables du territoire contrôlé par le Hamas affirment que plus de 28 000 Palestiniens ont été tués au cours des quatre derniers mois.
Affaires mondiales Canada affirme qu’Ottawa n’a pas autorisé l’envoi d’armes en Israël depuis des décennies, mais autorise l’exportation de technologies militaires et de biens « non létaux », un terme qui, selon les partisans du désarmement, n’est pas clairement défini.
Israël figurait parmi les 20 principales destinations des exportations de biens militaires canadiens en 2022, l’année la plus récente pour laquelle des chiffres sont disponibles.
— Avec les dossiers d’Alessia Passafiume.
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