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MONTRÉAL — La police a arrêté dimanche cinq manifestants écologistes qui ont harcelé la circulation sur un pont menant à l’île de Montréal qui accueille le Grand Prix du Canada de Formule 1.
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Les manifestants, accusés d’entrave à la circulation, ont bloqué plusieurs voies sur le pont de la Concorde pendant près d’une demi-heure à partir d’un peu avant 11 heures, a indiqué la porte-parole de la police, Sabrina Gauthier.
Les militants soutiennent Last Generation Canada, un groupe autoproclamé de « résistance civile » qui a appelé le gouvernement fédéral à créer une agence nationale pour lutter contre les incendies de forêt.
« Les courses de F1 regorgent de pétrole et de gaz. Et nous savons que ce sont ces industries qui contribuent actuellement à la terrible crise des incendies de forêt que nous avons connue dans ce pays et qui ont forcé 240 000 personnes à quitter leur domicile l’été dernier », a déclaré la porte-parole Laura Sullivan lors d’un entretien téléphonique.
La manifestation a interrompu la circulation le long des voies en direction est du pont menant à l’île Notre-Dame quelques heures avant que les pilotes de F1 ne se lancent dans la course annuelle de 70 tours autour du circuit Gilles Villeneuve qui borde l’île.
Divers groupes environnementaux ont souligné la pollution causée par le sport automobile d’élite, qui a émis en 2019 257 000 tonnes d’équivalent dioxyde de carbone, soit plus que le pays de la Gambie, sans compter les émissions liées aux déplacements des supporters pour la compétition mondiale.
La F1 s’est engagée à atteindre zéro carbone net d’ici 2030 et à rendre toutes les courses durables d’ici 2025.
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