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Travail décent et droits égaux pour tous.
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C’était le message de dizaines de manifestants rassemblés aux rues Yonge et Bloor. Dimanche après-midi, pour exiger que les travailleurs migrants bénéficient des mêmes droits que les autres employés en Ontario et qu’ils obtiennent le statut de résident permanent.
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Alors que le Parlement revient cette semaine, des manifestants, lors de rassemblements similaires dans 15 autres villes canadiennes, ont exigé ce week-end que le premier ministre Justin Trudeau mette en œuvre ses promesses d’équité et d’égalité.
Des centaines de milliers de personnes souffrent de peur et d’exploitation parce qu’elles se voient refuser le statut de résident permanent, selon les organisateurs de la manifestation.
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« Nous vivons dans la peur. Nous sommes parfois désespérés. On m’a craché dessus, poussé, maltraité et on m’a refusé l’équité au travail, mais je ne peux pas partir parce que je suis sans papiers et personne d’autre ne m’embauchera », a déclaré Jane, une travailleuse sans papiers du Migrants Rights Network. « J’ai travaillé pour sauver tant de personnes du COVID-19. »
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Le Congrès du travail du Canada s’est engagé à continuer de lutter pour les migrants.
« Ces travailleurs et leurs familles contribuent grandement à l’économie et à la société et méritent des voies vers la sécurité et la permanence. Beaucoup vivent dans la peur d’être détectés, détenus et expulsés », a déclaré Siobhan Vipond, vice-présidente exécutive du Congrès du travail du Canada.
« Leur statut les rend également vulnérables à l’exploitation et aux abus sur le lieu de travail. Aujourd’hui, le CTC exprime son soutien continu aux migrants dans la lutte pour leurs droits et libertés.
Ottawa doit tenir ses promesses envers les migrants, a insisté Gauri Sreenivasan, codirectrice exécutive du Conseil canadien pour les réfugiés.
« Le gouvernement fédéral s’est engagé il y a près de deux ans à régulariser le statut d’un éventail de populations migrantes vulnérables qui vivent, travaillent et contribuent à la société canadienne sans accès à une résidence permanente — des travailleurs saisonniers aux soignants en passant par ceux qui fuient la persécution et l’exploitation. Le silence sur ce dossier est assourdissant », a déclaré Sreenivasan.