Des groupes de libertés civiles demandent à Doug Ford de témoigner dans le cadre de l’enquête sur la Loi sur les mesures d’urgence

Contenu de l’article

Les défenseurs des libertés civiles demandent au premier ministre Doug Ford de témoigner dans le cadre de l’enquête sur l’utilisation par le gouvernement fédéral de la Loi sur les mesures d’urgence.

Contenu de l’article

Dans une lettre conjointe adressée au commissaire de la Commission d’urgence pour l’ordre public, la Fondation de la Constitution canadienne (CCF), l’Association canadienne des libertés civiles et la Coalition d’Ottawa, demandent à la commission « d’appeler immédiatement le premier ministre de l’Ontario Douglas Ford et la ministre Sylvia Jones comme témoins ».

Contenu de l’article

La lettre insiste sur le fait que Ford et Jones témoignent « à la lumière du témoignage » fourni par le maire d’Ottawa Jim Watson, Serge Arpin, son chef de cabinet de longue date, et Steve Kanellakos, le directeur municipal.

«La Loi sur les mesures d’urgence est un dernier recours qui ne peut être utilisé que lorsque toutes les autres autorités légales sont inefficaces», a écrit Sujit Choudhry, avocat du CCF à la Commission Rouleau et dans la contestation de l’urgence de l’ordre public par la Cour fédérale, dans la lettre.

Contenu de l’article

Le premier ministre Trudeau a salué cette décision, « la qualifiant de chose responsable et nécessaire à faire ».

Trois jours plus tard, le 14 février, Ottawa a pris la décision sans précédent d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence. Il a permis au gouvernement de mettre en œuvre des pouvoirs temporaires mais extraordinaires, notamment le gel des comptes bancaires des participants au convoi et l’obligation pour les compagnies d’assurance de suspendre la couverture d’assurance des véhicules impliqués dans le convoi.

Une transcription d’une conversation entre Watson et Trudeau révèle un récit des coulisses qui a montré que les deux dirigeants étaient hérissés du manque de collaboration de Ford.

« Doug Ford s’est caché de sa responsabilité pour des raisons politiques, comme vous l’avez souligné », a déclaré Trudeau au maire, selon la lecture d’un appel entre eux le 8 février.

Contenu de l’article

Il a poursuivi en disant que Ford ne pouvait pas être autorisé à s’en tirer comme ça. Watson a témoigné à l’enquête mardi et a déclaré qu’il partageait la frustration de Trudeau.

Lundi, avant que la transcription de la conversation entre Trudeau et Watson ne soit publique, Ford s’est tenu à leurs côtés lors d’une annonce à Ottawa et a déclaré aux journalistes qu’il « se tenait côte à côte » avec le gouvernement fédéral pendant le convoi.

Avec trois jours de témoignages maintenant terminés, l’enquête a commencé à brosser le tableau d’une réponse chaotique à l’événement par la police et les différents niveaux de gouvernement. L’enquête est une exigence légale en vertu de la Loi sur les mesures d’urgence pour évaluer si le gouvernement a atteint le seuil élevé requis pour l’utiliser.

— Rapports supplémentaires du CP

Source link-46