vendredi, novembre 22, 2024

Des employés des Affaires étrangères sanctionnés pour des photos « inappropriées », faisant semblant de travailler – et pire encore

GAC a déterminé que près de 100 de ses employés avaient commis des violations allant de problèmes administratifs à des actes criminels apparents au cours du dernier exercice, selon un rapport.

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OTTAWA – Droguer et violer deux étrangers, vendre illégalement des voitures de mission canadiennes à bas prix à des frères et sœurs et un cadre supérieur offrant des selfies « inappropriés » à des femmes sont quelques-unes des raisons pour lesquelles Affaires mondiales Canada (AMC) a licencié 20 employés l’année dernière.

GAC a déterminé au cours de l’exercice dernier que près de 100 de ses employés avaient commis des infractions allant de problèmes administratifs à des actes criminels apparents, selon son deuxième rapport sur les fautes et actes répréhensibles publié jeudi.

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Un peu plus de 20 pour cent de ces employés ont été licenciés, parfois pour avoir commis des actes susceptibles de nuire à la réputation diplomatique du Canada dans certains pays hôtes.

Par exemple, un employé s’est précipité lors d’une réception organisée par une ambassade étrangère, y a rencontré deux habitants et les a invités à revenir dans un appartement uniquement pour enrichir leurs boissons de drogues illégales et les agresser sexuellement.

« L’incident a été signalé aux autorités policières locales. L’employé a depuis été licencié », peut-on lire dans le rapport.

GAC a également pris la mesure exceptionnelle de récupérer la « rémunération au rendement » d’un cadre supérieur licencié après avoir découvert que le cadre avait « fait une avance sexuelle non désirée » à une employée et avait proposé d’envoyer ou envoyé des « images inappropriées » à plusieurs femmes.

D’autres employés ont été réprimandés pour avoir utilisé à mauvais escient ou sans autorisation les systèmes gouvernementaux, allant de l’énervant à l’inquiétant.

Le rapport note que l’équipe de sécurité de GAC a arrêté 33 employés qui avaient installé des « mouris » sur leurs ordinateurs pour donner l’impression qu’ils travaillaient alors qu’ils étaient vraisemblablement loin de leur bureau.

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Onze employés ont également été surpris en train de regarder de la pornographie sur leurs appareils de travail. Un employé a utilisé « de manière inappropriée » son poste pour faire pression sur le personnel afin qu’il traite plus rapidement les demandes de visa des membres de sa famille et a été suspendu.

Un nombre non divulgué s’est même présenté au travail en état d’ébriété.

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Au cours de l’exercice, le ministère a enregistré 290 plaintes ou allégations et lancé 129 enquêtes, soit environ le double du nombre de l’année précédente dans les deux cas. Le département emploie plus de 13 000 personnes, dont 6 000 à l’étranger.

Au cours de la même période, la direction a également bouclé 115 enquêtes (dont certaines lancées l’année précédente) dont la grande majorité (94 dossiers) ont été jugées fondées.

Dans un message inclus dans le rapport, les quatre sous-ministres du ministère ont déclaré que l’augmentation des plaintes était attendue alors que le ministère a tenu son engagement l’année dernière d’être plus transparent sur la façon dont il traite les actes répréhensibles.

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L’augmentation des rapports « nous a permis d’identifier plus tôt les comportements problématiques et de prendre des mesures correctives plus tôt si nécessaire », ont écrit les dirigeants du GAC.

« Même si nous reconnaissons qu’il est impossible d’éradiquer complètement les mauvais comportements, nous sommes fermement engagés à favoriser une culture de tolérance zéro dans laquelle tous les employés sentent qu’ils peuvent signaler ce qu’ils considèrent comme une mauvaise conduite ou un acte répréhensible sans crainte de représailles et savent que leurs préoccupations seront prises en compte efficacement.

La plupart des cas fondés d’actes répréhensibles concernaient des manquements au code de valeurs et d’éthique du ministère ou des fautes administratives, dont la plupart méritaient un blâme écrit (30 cas) ou une suspension temporaire (20 cas).

Mais la majorité des 14 employés qui avaient commis des erreurs de gestion fiscale, du harcèlement et des violences ou des violations de la sécurité et des réseaux ont été licenciés ou ont démissionné avant de pouvoir être sanctionnés.

Dans un cas, un employé de l’ambassade canadienne a été congédié après la vente aux enchères de quatre véhicules appartenant au gouvernement pour « beaucoup moins que la valeur marchande ». Une enquête a ensuite révélé que les véhicules avaient été vendus soit au frère de l’employé, soit à un entrepreneur avec lequel l’employé entretenait une relation personnelle non divulguée.

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Il a également été révélé que l’employé avait collaboré avec un collègue de GAC (qui a également été licencié) pour manipuler le processus d’appel d’offres pour certains contrats de mission, notamment en étant de connivence avec différents sous-traitants.

Un autre employé a été sanctionné après avoir fait démolir la cuisine d’une résidence officielle étrangère sans disposer d’un « plan complet » pour la rénover ni des approbations nécessaires du siège de GAC.

« Cela a créé un retard important entre la démolition et la rénovation, ce qui a causé du stress parmi les employés de la Résidence officielle dans l’exercice de leurs fonctions », peut-on lire dans le rapport.

« En outre, des dépenses supplémentaires ont été engagées pour des services contractuels non utilisés et des réclamations pour repas pour le chef de mission, compte tenu de l’absence d’une cuisine fonctionnelle pendant la période. »

Un autre semble avoir enfreint les règles de la Convention de Vienne régissant la manière dont les diplomates peuvent mener des affaires privées dans leur pays d’accueil lorsqu’ils n’ont pas révélé qu’ils avaient loué des terres dans le pays d’accueil pour « développer une entreprise commerciale ».

Poste National
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