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La politique monétaire au Canada ne serait pas aussi restrictive si les élus avaient restreint leurs dépenses au cours des dernières années, selon les économistes de la Banque de Nouvelle-Écosse.
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Le resserrement des taux d’intérêt d’environ 200 points de base découle des dépenses de programmes et de la consommation combinées des gouvernements fédéral et provinciaux du Canada depuis la pandémie, ont écrit les économistes de la Banque Scotia Jean-François Perrault et René Lalonde dans un rapport aux investisseurs.
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Sans cette augmentation des dépenses, le taux directeur au jour le jour de la banque centrale serait d’environ 3% au lieu des 5% actuels, selon leurs calculs.
« Il ne fait aucun doute dans notre esprit que la politique budgétaire a compliqué la tâche de la politique monétaire », ont-ils écrit vendredi. « Les taux d’intérêt sont nettement plus élevés qu’ils ne le seraient si les dépenses de consommation du gouvernement à tous les niveaux de gouvernement restaient fixes par rapport au PIB. »
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Ce rapport est la dernière critique des économistes qui affirment que les gouvernements fédéral et provinciaux du Canada rendent le travail de la banque centrale plus difficile qu’il ne devrait l’être. Le mois dernier, le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a déclaré aux élus qu’ils devraient tenir compte des conséquences inflationnistes de leurs plans financiers lors de l’élaboration de leurs budgets, ajoutant qu’il lui serait plus facile de maîtriser les pressions sur les prix si la politique budgétaire et monétaire était « ramer dans la même direction.
La ministre des Finances, Chrystia Freeland, devrait présenter un état financier mardi, et l’Ontario, la plus grande province, a fourni plus tôt ce mois-ci des perspectives financières qui incluent des niveaux de dépenses élevés. Contrairement aux gouvernements provinciaux, les législateurs fédéraux du Canada ont également une « responsabilité conjointe » dans l’atteinte de l’objectif d’inflation de 2 %, selon le plus récent mandat de la Banque.
« Nos résultats suggèrent que la politique budgétaire a été mal calibrée depuis la pandémie du point de vue de la gestion de l’inflation », écrivent Perrault et Lalonde. « Tous les niveaux de gouvernement en sont responsables. »
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