mercredi, février 12, 2025

Des craintes émergent sur un programme britannique permettant aux migrants palestiniens de rester, initialement destiné aux réfugiés ukrainiens

Des migrants palestiniens ont récemment obtenu le droit de séjour au Royaume-Uni grâce à un programme pour les réfugiés ukrainiens, après qu’une famille de Gaza a été autorisée à rester malgré un rejet initial. La décision d’un juge a soulevé des inquiétudes concernant des demandes similaires de personnes provenant de zones de conflit. Le ministère de l’Intérieur conteste cette décision, soulignant l’absence de voie de réinstallation depuis Gaza, dans un contexte international tendu lié aux hostilités en cours.

Droit de séjour pour les migrants palestiniens au Royaume-Uni

Des migrants palestiniens ont récemment obtenu le droit de rester au Royaume-Uni grâce à un programme conçu pour les réfugiés ukrainiens. Cette décision a soulevé des préoccupations quant à son impact potentiel, après qu’un juge de l’immigration a autorisé une famille de six personnes, en fuite de Gaza, à s’établir en Grande-Bretagne.

Débat autour des droits humains et des décisions judiciaires

La demande de cette famille, qui souhaitait rester avec un parent vivant au Royaume-Uni, avait été initialement rejetée par le ministère de l’Intérieur. La juge de première instance, Joanne Oxlade, avait déterminé que la famille n’était pas originaire d’Ukraine. Cependant, le juge supérieur Hugo Norton-Taylor a conclu que leur expulsion violerait leurs droits humains, malgré les objections du ministère.

La famille, composée de quatre enfants âgés de sept à 18 ans et de leurs parents, avait vu leur maison détruite par une frappe aérienne avant d’être déplacée dans un camp de réfugiés à Gaza, où ils vivaient dans la peur constante des attaques militaires.

Ils avaient formulé leur demande de séjour au Royaume-Uni en janvier dernier, juste avant la fermeture du programme familial ukrainien en février, soutenant que leur situation était suffisamment convaincante pour justifier une exception aux règles. Leur parent britannique n’avait pas vu la famille depuis 17 ans, comme l’a indiqué le tribunal.

Le ministère de l’Intérieur a exprimé des inquiétudes quant aux implications de cette décision, craignant qu’elle n’ouvre la voie à d’autres demandes similaires de personnes provenant de zones de conflit. Chris Philip, le secrétaire d’État à l’Intérieur de l’opposition, a appelé à des restrictions plus strictes, affirmant que le Parlement devrait avoir le dernier mot sur ces questions, et non les juges.

Un porte-parole du ministère a déclaré qu’ils avaient vigoureusement contesté la demande de la famille, tout en ajoutant qu’il n’existait pas de voie de réinstallation depuis Gaza, et qu’ils continueraient à s’opposer à toute demande qui ne respecterait pas les règles en place.

Cette situation se déroule dans un contexte international tendu, alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé de reprendre les hostilités contre Gaza si le Hamas ne libérait pas les otages. De son côté, le président américain Donald Trump a mis en garde contre de sévères conséquences si le groupe ne respectait pas l’accord de cessez-le-feu. Trump a également suggéré des options de réinstallation pour les Gazaouis en Jordanie et en Égypte, malgré le rejet catégorique de ces propositions par les nations arabes et les Palestiniens.

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