Des propriétaires de Wyndford, Glasgow, s’opposent à la démolition de leur immeuble, considérée comme un projet majeur. Ils jugent insultante l’offre de 100 £ de la société Wheatley Homes pour les inciter à partir. Quatre ménages refusent de quitter leurs logements, craignant pour leur santé et leur sécurité. Safedem, en charge des travaux, a promis de minimiser les nuisances, mais des résidents restent sceptiques, notamment après la découverte d’amiante. Les inquiétudes persistent face aux impacts environnementaux de la démolition.
Des Résidents en Colère Contre la Démolition de leurs Maisons
Des propriétaires furieux vivant à proximité d’un immeuble destiné à la démolition se battent pour stopper ce qui pourrait être le plus grand projet de démolition du pays. Ils ont récemment reçu un bon de 100 £ chez Tesco, qu’ils jugent « insultant » pour les inciter à quitter leur domicile. Ces résidents, situés à seulement 30 mètres des tours de 26 étages à Wyndford, Maryhill, Glasgow, qualifient l’offre de la société de démolition Wheatley Homes d' »inacceptable ».
Au moins quatre ménages ont décidé de ne pas partir, craignant que la démolition n’affecte la sécurité de leurs maisons et leur santé. Les projets controversés prévoient la destruction de 600 appartements le 23 mars, afin de faire place à 386 logements abordables et à un centre communautaire de deux étages. Bien que les militants espéraient faire appel devant la Cour suprême du Royaume-Uni, la semaine dernière, la Cour de session d’Édimbourg a refusé leur demande d’appel, malgré les préoccupations exprimées concernant l’impact environnemental de la démolition.
Les Promesses de Safedem et les Inquiétudes des Résidents
Safedem, la société responsable de la démolition, a adressé une lettre aux résidents, leur proposant des bons de 100 £ en compensation pour les « frais engagés » durant leur évacuation temporaire. Cette entreprise a déjà été au centre d’une enquête après qu’une démolition ratée a laissé deux appartements de Red Road à Glasgow partiellement intacts, révélant une sous-estimation de la solidité des bâtiments.
Dans sa communication, Safedem a assuré qu’elle mettrait en place des mesures pour minimiser les nuisances, notamment le contrôle de la poussière, le nettoyage à haute pression des rues, et la protection des jardins avec des matériaux géotextiles. Ils ont également promis de réparer tout dommage causé aux propriétés environnantes. Cependant, des résidents comme Davie Baird, âgé de 70 ans, demeurent sceptiques. Il refuse de quitter son logement tant qu’une solution satisfaisante n’est pas trouvée. Davie a exprimé son inquiétude : « Ils ne peuvent pas garantir que tout l’amiante et d’autres matériaux dangereux ont été enlevés. Ils veulent juste que vous partiez pour la journée sans se soucier de votre destination. Un bon de 100 £ ? Ce n’est pas acceptable. »
Les préoccupations persistent, notamment après la découverte de morceaux de ce qui semble être de l’amiante dans le jardin d’un voisin, laissant les résidents inquiets pour leur santé. Malgré la mise en place d’une zone d’exclusion, les travaux de démolition devraient avoir un impact significatif sur des centaines de voisins. Un porte-parole de Wheatley Homes a assuré que la santé et la sécurité des résidents étaient la priorité absolue durant ces travaux de régénération, affirmant que toutes les normes de sécurité avaient été respectées et que des mesures pour contrôler la poussière seraient appliquées.
Alors que la situation évolue, les résidents continuent de se battre pour leurs droits et pour une solution qui garantisse leur sécurité et leur bien-être dans cette période de bouleversement.