mercredi, février 12, 2025

Découvrez le thriller adolescent « Crush » : un incontournable à redécouvrir pour la Saint-Valentin 2023.

Le film de 2013 **Crush** s’éloigne d’un simple remake de *The Crush* en abordant le harcèlement et les complexités de l’infatuation. Sous la direction de Malik Bader, il mêle horreur et éléments psychologiques, débutant par un meurtre choquant. Scott, le protagoniste, attire des admiratrices, dont Bess, dont l’obsession frôle la réalité. Le film examine diverses infatuations, avec des implications morales, tout en maintenant une tension palpable sur les dangers liés à ces sentiments.

À première vue, le film de 2013 Crush pourrait sembler être un simple remake de The Crush avec Alicia Silverstone, mais il s’éloigne rapidement de cette première impression. En effet, il présente un adolescent victime de harcèlement, tout en explorant plus profondément les différentes facettes de l’infatuation. Ainsi, Crush s’avère être bien plus nuancé que ce que son intrigue initiale pourrait laisser penser.

Une Introduction Choc

Le réalisateur Malik Bader et le scénariste Sonny Mallhi parviennent à fusionner l’horreur tangible avec les éléments psychologiques et criminels des thrillers. La scène d’ouverture en est un parfait exemple. Pour établir le ton sérieux du film, Crush n’hésite pas à tuer un enfant dès les premières minutes. Ce meurtre survient après une discussion innocente entre amis, transformant un moment léger en une tragédie choquante. La tension monte lorsque le garçon, en parlant d’une autre fille, commet une erreur fatale qui entraîne sa chute mortelle depuis le toit. Ce flashback marque le début d’une spirale de folie à venir.

Exploration des Infatuations

Crush s’efforce d’illustrer l’attrait de la victime, ici représentée par le personnage de Lucas Till, Scott Norris. Scott est au centre de ce petit monde, où tous les autres garçons semblent moins séduisants. Son charme est mis en avant à travers des plans de ses succès académiques et sportifs, ainsi que sa popularité accrue. Son physique athlétique accentue cette image, souvent présenté semi-nu, suscitant le désir chez ses admiratrices et, potentiellement, chez le public.

Un adage dit que les coups de cœur ne sont que le fruit d’un manque d’information. Cela s’applique parfaitement à Scott, qui reçoit une attention obsessionnelle de la part de ses admirateurs, dont la plus dévouée est Bess, une jeune fille socialement maladroite. Elle idéalise Scott, le voyant comme le héros du campus, et son obsession dépasse souvent les limites de la réalité. Bien que Crush explore cette illusion de l’infatuation, il démontre également que ces sentiments peuvent mener à des conséquences alarmantes.

Les coups de cœur, bien que souvent inoffensifs, peuvent parfois devenir préoccupants, et le film met en lumière une variété d’infatuations. La meilleure amie de Scott, Jules, incarne une approche plus saine, mais sa détermination à poursuivre Scott se heurte à ses propres insécurités. En revanche, la relation de Scott avec sa professeure, Mme Brown, soulève des questions morales complexes. Bien qu’elle manifeste son intérêt après avoir cessé d’être son enseignante, la dynamique de pouvoir devient floue, et le film ne manque pas d’adresser les implications de ce type de comportement.

À travers ces relations, le film souligne également la dualité des personnages, comme le montre le personnage de Bess, qui découvre une conscience de soi en réalisant que son admirateur, Jeffrey, reflète ses propres défauts. Cette prise de conscience la pousse à évoluer, et le film démontre que la perception de soi peut être façonnée par les interactions avec les autres.

Alors que l’intrigue progresse, Crush se prépare à révéler le véritable antagoniste, celui qui a harcelé Jules et commis des actes violents. Le film maintient une tension palpable, incitant les spectateurs à réfléchir sur les conséquences de l’infatuation et les dangers qu’elle peut engendrer.

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