Grace Glowicki, cinéaste talentueuse, présente son film comique d’horreur, Dead Lover, où elle joue un fossoyeur amoureux. Inspiré par Frankenstein, le récit mêle sorcellerie et humour grivois, rappelant les Penny Dreadfuls. Glowicki privilégie la collaboration et l’expérimentation visuelle, créant une esthétique innovante. Avec des influences de Monty Python et Mel Brooks, elle explore la fusion de l’horreur et de la comédie, offrant une expérience cinématographique audacieuse qui fait ses débuts au festival de Sundance.
Grace Glowicki : Un Voyage Comique et Horrifique
La talentueuse cinéaste Grace Glowicki, qui a fait ses débuts dans le film de l’année dernière, Booger, ne se contente pas d’écrire, réaliser et produire la comédie d’horreur Dead Lover ; elle incarne également le rôle central du fossoyeur malodorant, désespérément amoureux. Inspiré par le célèbre Frankenstein de Mary Shelley, le film raconte l’histoire d’une femme excentrique qui n’hésite pas à utiliser la sorcellerie pour ramener son amant à la vie. Cependant, l’intrigue s’éloigne rapidement du récit classique pour plonger dans une comédie grivoise qui rappelle les Penny Dreadfuls du XIXe siècle.
Glowicki explique que ses influences proviennent d’un mélange éclectique, notamment Monty Python, Mel Brooks, des dessins animés et sa passion pour le théâtre. « C’est un véritable melting pot d’inspirations, » confie-t-elle, ajoutant que ce cocktail créatif donne naissance à une odyssée d’horreur comique visuellement inventive, accentuée par une distribution qui jongle avec plusieurs rôles, parfois dans la même scène. « Mon amour pour les troupes comiques, comme Monty Python et SNL, se reflète dans ce film, où les acteurs interprètent différents personnages, » déclare-t-elle.
Une Expérience de Tournage Collaborative
La collaboration est au cœur de la vision de Glowicki, qui a cultivé un environnement où chaque idée est la bienvenue, en particulier lors du développement des personnages. Un exemple marquant est Leah Doz, qui joue la Créature dans une scène mémorable. « Elle a réalisé une performance d’orgasme si audacieuse que j’ai ri aux larmes derrière la caméra, » se souvient Glowicki. « C’était incroyable de voir à quel point elle se sentait en sécurité pour être loufoque et drôle. » Cette capacité à jouer avec les personnages et à explorer l’humour est un fil conducteur tout au long du film.
Mais Dead Lover ne repose pas uniquement sur l’humour de ses acteurs ; Glowicki veille également à maintenir une esthétique visuelle captivante grâce à un design de production novateur et des expérimentations audacieuses. « Je voulais que le film ait une allure expérimentale, inspirée par le théâtre DIY à petit budget, » explique-t-elle. Grâce à une équipe talentueuse, le film bénéficie d’une cinématographie riche et colorée, qui renforce l’impact visuel de l’œuvre.
Glowicki exprime une passion renouvelée pour le genre, en particulier la combinaison de l’horreur et de la comédie. « Ce mélange est si libérateur et amusant, » avoue-t-elle. « Je suis fatiguée du réalisme et des drames. En tant qu’interprète et cinéaste, je me sens chez moi en explorant cet espace, où l’horreur et la comédie se rencontrent pour créer quelque chose de unique. » Dead Lover fait sa première mondiale ce soir à Sundance, promettant d’apporter une touche audacieuse et rafraîchissante au paysage cinématographique.