De grandes manifestations de colère ciblent la retraite du cabinet du gouvernement Trudeau à Hamilton

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Hamilton est devenue le théâtre de grandes manifestations chaotiques ces derniers jours alors que les manifestants se sont réunis pour cibler une retraite du cabinet du premier ministre Justin Trudeau.

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De lundi à mercredi, le cabinet de 39 membres s’est réuni dans la ville ontarienne avant la reprise des séances parlementaires la semaine prochaine.

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Les ministres ont été rencontrés lundi par un «roulement lent» d’environ 100 voitures klaxonnant et battant des drapeaux dans la rue devant l’hôtel Sheraton qui accueille la retraite. Une grande foule aussi flanqué des deux côtés de la rue à l’extérieur d’une Légion royale canadienne à Stoney Creek, à proximité, où Trudeau aurait prévu une apparition.

Et mardi soir, une foule de plusieurs dizaines portant des drapeaux et des klaxons s’est pressée contre les fenêtres de la Terre au Table Bread Bar, un restaurant du centre-ville où les membres du cabinet étaient à l’intérieur en train de dîner.

Après le repas, la sécurité de la GRC et la police de Hamilton ont formé un cordon serré autour du premier ministre alors qu’il marchait dans la cohue des manifestants et retournait vers l’hôtel Sheraton.

Une vidéo du chaos posté sur les réseaux sociaux du journaliste Harrison Faulkner a maintenant été vue plus de 1,2 million de fois. On peut voir Trudeau sourire et saluer alors qu’il est assailli par des obscénités et des cris de « traître ».

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Faire sortir le Premier ministre du bâtiment avait nécessité un peu de tour de passe-passe du côté de la sécurité. Les officiers avaient déplacé le cortège officiel du premier ministre vers la porte arrière du restaurant pour détourner le gros de la foule de manifestants – puis avaient fait sortir à pied Trudeau par la porte d’entrée.

« Nous n’allons pas laisser une poignée de gens en colère interférer avec le processus démocratique », a réagi Trudeau lors d’une Evénement presse du mercredi.

Les manifestants se sont principalement identifiés comme des porte-drapeaux du Freedom Convoy, la manifestation qui a commencé l’année dernière en réaction aux mandats fédéraux de COVID-19, mais qui s’est maintenant transformée en un mouvement politique anti-Trudeau polyvalent.

La foule de mardi soir pouvait surtout être vue arborant des drapeaux canadiens, bien qu’il y ait eu une collection libérale de bannières «F — k Trudeau» et le drapeau américain occasionnel. La pièce maîtresse de la démonstration était un grand mouton gonflable portant une pancarte indiquant « 99,8 % de taux de survie » – une référence au taux de mortalité par infection pour COVID-19 (le chiffre est à peu près exact, bien qu’il varie énormément selon le groupe d’âge). Lundi et mardi, il y avait incidents de feux d’artifice rebondissant sur les fenêtres des bâtiments abritant le Premier ministre.

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Soit dit en passant, dimanche marquait le premier anniversaire de l’arrivée initiale du Freedom Convoy au centre-ville d’Ottawa, où le groupe a formé un blocus intransigeant du centre-ville qui ne serait expulsé qu’après que le gouvernement Trudeau ait invoqué la Loi sur les mesures d’urgence.

Des manifestants crient à la porte d’un hôtel où séjourne le premier ministre Justin Trudeau pendant la retraite du cabinet libéral, au centre-ville de Hamilton, en Ontario, le 24 janvier 2023. Photo de Nick Iwanyshyn/La Presse canadienne

Selon les chiffres bruts des sondages, la popularité de Trudeau est à son plus bas dans l’Ouest canadien. Mais c’est en Ontario que le premier ministre a rencontré les manifestations de colère publique les plus volcaniques.

Au cours de la campagne électorale de 2021, Trudeau a été bombardé de gravier lors d’un arrêt de campagne à London, en Ontario. L’été dernier, il a dû annuler une apparition dans une microbrasserie de la région d’Ottawa après que la GRC eut jugé que le lieu était trop étouffé par les manifestants.

Alors que Trudeau est souvent apparu dans les mairies et autres événements publics au cours des premières années de son gouvernement, depuis 2021, ses apparitions se sont principalement limitées à des lieux contrôlés, apparemment pour des raisons de sécurité.

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