David Rosenberg : La seule inflation qu’il reste à maîtriser est causée par la Banque du Canada elle-même

Supprimez les coûts hypothécaires et l’inflation pour les 95 % restants de la tarte des prix est à l’objectif de 2 % de la banque centrale

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Bien sûr, les phobiques de l’inflation ne seront jamais réduits au silence et disent que l’inflation est faussée par l’essence, que le processus est sur le point de s’arrêter et que les effets de base déprimés d’il y a un an vont s’inverser (c’est vrai, mais seulement pour le prochain trois mois).

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Mais restons-en aux faits. L’indice des prix à la consommation (non désaisonnalisé) s’est établi à +0,1 % d’un mois à l’autre en juin et les mêmes économistes inquiets de la situation s’attendaient à +0,3 %. Le taux d’inflation global était censé baisser à +3,0%, mais a plutôt baissé à +2,8% (contre +3,4% en mai) pour se situer au rythme le plus bas depuis mars 2021. Sur un mois après mois désaisonnalisé sur une base, l’IPC n’a également atteint que +0,1% et cela a suivi 0,0% en mai pour la plus faible impulsion consécutive en trois ans.

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Malgré toutes les discussions sur le fait que tout cela n’est qu’une histoire d’essence, l’IPC de base est également ressorti à +0,1 % pour le deuxième mois consécutif, et nous n’avons pas vu quelque chose comme ça depuis février-mars 2021, ce qui C’était une année complète avant que la Banque du Canada n’entreprenne ce cycle de resserrement agressif des politiques à la John Crow.

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Le taux d’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie) a diminué pendant sept mois consécutifs, passant de +5,4 % il y a un an à +3,6 % aujourd’hui (contre +3,8 % en mai). La tendance sur six mois est en baisse à un taux annuel de +2,9%, et sur les trois mois jusqu’en juin, maintenant à un simple +2,5%. Mais les faucons politiques se concentreront sur les principales mesures de base de la Banque du Canada, qui sont devenues un peu plus chaudes à +0,3% séquentiellement et sont trop élevées au goût de la banque centrale à +3,9% d’une année sur l’autre pour la médiane et + 3,7 % pour la mesure de la moyenne tronquée. Alors que les deux ont culminé à près de 5,5%, l’amélioration a été lente ces derniers temps.

Cela dit, j’ai trouvé quelques éléments positifs dans le rapport de l’IPC. L’indice qui exclut les huit éléments les plus volatils et les impôts indirects est ressorti à moins de +0,1 % d’un mois à l’autre (+0,07 % à la deuxième décimale) après une hausse similaire en mai. La tendance d’une année sur l’autre était de +6,1 % il y a un an, a ralenti à +3,6 % en mai, et maintenant à +3,2 % en juin. Les rythmes sur trois mois et six mois sont en baisse à +2,7% en rythme annuel, ce qui est encourageant dans la mesure où la dynamique d’un mois à l’autre s’affaiblit dans ce baromètre de l’inflation sous-jacente.

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Nous avons cette situation entre les mains où la Banque du Canada elle-même est à l’origine de l’inflation dont elle s’inquiète tant. Les intérêts hypothécaires ont bondi de +1,6 % d’un mois à l’autre et de +30,14 % par rapport aux niveaux d’il y a un an. Le noyau est à +2,4%, mais les tendances sur trois et six mois sont au sud d’un taux annuel de +2,0% sur ce score.

C’est la clé : supprimez les coûts hypothécaires, et les 95 % restants du gâteau des prix sont réduits à l’objectif de 2 % de la banque. La banque centrale, espérons-le, pourra le voir. Cela a amené les marchés à penser qu’une ou deux autres hausses de taux sont à venir – ce serait une erreur, à mon avis – complètement inutile. Mais comme la Réserve fédérale des États-Unis, la Banque du Canada se concentre carrément sur des indicateurs économiques retardés et contemporains – une récession est toujours le pari probable.

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Une autre chose qui devrait être très bénéfique, d’autant plus que l’inflation hors logement est également revenue à 2 %, c’est que nous constatons une très belle réponse de l’offre dans l’industrie canadienne de l’habitation, ce qui devrait aider à atténuer les pénuries et à atténuer cette pression sur les données de l’IPC.

Les mises en chantier ont grimpé d’un record de +40,7 % d’un mois à l’autre en juin pour atteindre un sommet en neuf mois de 281 400 unités annualisées.

Compte tenu de la vigueur des mises en chantier de logements multiples, en hausse de +58,7 % d’un mois à l’autre et de +12,5 % d’une année à l’autre pour atteindre un quasi-record (le deuxième plus élevé jamais enregistré) de 220 000 unités annualisées, on peut raisonnablement s’attendre à ce que les mesures locatives jouer un grand rôle désinflationniste à l’avenir même s’il n’y a plus de soulagement sur le front de l’énergie.

David Rosenberg est fondateur et président de la société de recherche indépendante Rosenberg Research & Associates Inc. Pour recevoir plus d’informations et d’analyses de David Rosenberg, vous pouvez vous inscrire pour un essai gratuit d’un mois sur le Recherche Rosenberg site Internet.

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