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Plusieurs éléments ressortant des données du bilan national du quatrième trimestre au Canada nous laissent penser que tout « effet de richesse » positif sur les dépenses s’atténue, que les ménages se recroquevillent et réduisent considérablement leur appétit pour l’endettement, et que la Banque du Canada va devoir réduire ses taux plus tôt et plus durement que la Réserve fédérale américaine, ce qui aura des répercussions négatives sur le huard apathique.
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Même si la reprise boursière a réussi à faire augmenter le niveau de la valeur nette des ménages de 1,8 pour cent d’un trimestre à l’autre au quatrième trimestre pour atteindre 16 400 milliards de dollars, cela n’a fait que retracer la baisse du troisième trimestre et laisse le niveau 2,3 pour cent en dessous du sommet du premier trimestre 2022. Le ratio valeur nette/revenu disponible a également baissé de 135 points de pourcentage par rapport au sommet de la fin 2021 et est revenu près de son niveau du quatrième trimestre 2020.
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La détention d’actions dans le bilan des consommateurs a bondi de 6,1 pour cent pour atteindre un niveau record de 4,45 billions de dollars, mais cela a été influencé par un recul surprenant de 1,8 pour cent de l’immobilier résidentiel autrefois en forte hausse, qui s’est maintenant dégonflé d’environ 8 pour cent par rapport au sommet. au premier trimestre de 2022. Les capitaux propres par rapport à la valeur de l’immobilier résidentiel en circulation sont passés de 76,3 pour cent au deuxième trimestre de l’année dernière à 75,6 pour cent au troisième trimestre et maintenant à un plus bas de trois ans de 75 pour cent au quatrième trimestre.
Du côté du passif, le ratio de la dette des ménages par rapport à la valeur nette est tombé à 18 pour cent contre 18,2 pour cent au troisième trimestre et est désormais inférieur à la norme d’avant la COVID-19 de 20 pour cent. La dette totale sur le marché du crédit par rapport au revenu disponible a diminué au cours de chacun des trois derniers trimestres (de 182,3 pour cent au premier trimestre 2023 à 181,5 pour cent au deuxième trimestre, puis à 179,2 pour cent au troisième trimestre et à 178,7 pour cent au quatrième trimestre), ce qui revient à son niveau précédent. le deuxième trimestre 2021).
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La tendance annuelle de l’endettement des ménages s’est effondrée à un peu plus de 3 pour cent, contre près de 7 pour cent il y a un an. Nous n’avons pas terminé une année avec une demande de crédit aussi faible depuis 1990.
La tendance désinflationniste visant à consolider les bilans personnels chargés de dettes a été renforcée par l’augmentation du taux d’épargne des ménages à 6,2 pour cent, soit près du triple du niveau normalisé d’avant la COVID-19, plus proche de 2,2 pour cent.
La Banque du Canada peut certainement constater que les pressions sur l’inflation s’estompent, tout comme les excuses pour maintenir le taux directeur à un niveau insoutenable. Nous disons que, comme la part du service de la dette des ménages absorbée par le revenu après impôt reste à des niveaux punitifs de 15 pour cent — contre 14,5 pour cent il y a un an et 13,8 pour cent il y a deux ans, même avec le efforts pour limiter les emprunts.
Il n’y a jamais eu une époque où un ratio du service de la dette aussi élevé n’ait pas réussi à précipiter une récession, et parce que le fardeau de la dette est si lourd, le ratio est plus élevé aujourd’hui qu’il ne l’était à l’été 1990 (il était alors de 12,7 pour cent). ) alors que le taux directeur était de 13,5 pour cent.
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C’est ce que crée une bombe incontrôlée sur la dette depuis une décennie : un environnement dans lequel un taux directeur de 5 pour cent ressemble plus à 13,5 pour cent.
David Rosenberg est fondateur et président de la société de recherche indépendante Rosenberg Research & Associates Inc. Pour recevoir davantage d’informations et d’analyses de David Rosenberg, vous pouvez vous inscrire pour un essai gratuit d’un mois sur Rosenberg Research. site web.
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