Une faiblesse généralisée et inquiétante de l’économie soulève la question suivante : Tiff, que faut-il voir de plus ?
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L’économie canadienne a plongé de manière inattendue dans une contraction au deuxième trimestre, à un taux annuel de 0,2 pour cent, au lieu d’une croissance de 1,2 pour cent comme le consensus l’avait prévu. L’élan du troisième trimestre est tout aussi morne puisque le produit intérieur brut réel de juin s’est inscrit à moins 0,2 pour cent et que l’estimation « flash » de juillet de Statistique Canada était aussi plate qu’une queue de castor.
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Il se pourrait bien que la croissance du PIB réel pour le trimestre en cours soit proche de stagner, et rappelons que la Banque du Canada prévoyait une croissance de 1,5 pour cent pour les deuxième et troisième trimestres dans ses plus récentes prévisions publiées. À moins que le gouverneur de la banque centrale, Tiff Macklem, et son groupe politique ne croient que l’offre de l’économie canadienne se contracte, les données du PIB montrent clairement qu’un écart de production désinflationniste est en train de réapparaître et, avec cela, un retour probable à l’écart pour l’économie canadienne. Banque centrale.
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Étant donné que l’économie canadienne, même avec le boom de l’immigration, affiche un rendement nettement inférieur à celui des États-Unis, le dollar canadien aura des retombées négatives supplémentaires et son surnom de dollar canadien sera bien mérité (comme dans le cas d’un oiseau incapable de voler).
La faiblesse de l’économie canadienne au deuxième trimestre était généralisée et inquiétante. Les volumes de dépenses de consommation ont ralenti à un taux annuel d’à peine 1 pour cent, contre 2,4 pour cent au premier trimestre, ce qui constitue le résultat le plus modéré depuis le deuxième trimestre 2021. Alors que la « réouverture du commerce » et les économies budgétaires diminuent en tandem, les services… les dépenses du secteur, en particulier dans le secteur de l’hôtellerie, sont désormais en baisse (ce qui sera bientôt le cas aux États-Unis). La frugalité était au premier plan, le taux d’épargne étant reconstruit à 5,1 pour cent contre 3,7 pour cent au premier trimestre.
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L’activité immobilière dans son ensemble s’est contractée à un rythme annualisé de 8,2 pour cent, soit le cinquième trimestre de baisse et le niveau le plus bas depuis le gel de l’économie en raison de la pandémie au deuxième trimestre 2020. Les dépenses totales des entreprises ont apporté un certain réconfort, augmentant à un taux de 10,3 pour cent. taux annuel de 100 pour cent, avec une amélioration à la fois dans la construction non résidentielle et dans les dépenses en capital en machines et équipements. Les exportations nettes ont fait baisser le PIB global de 0,5 pour cent – ce qui n’est certainement pas une bonne nouvelle pour le dollar canadien.
Pour une Banque du Canada qui attend des signes de ralentissement de la demande, il suffit de regarder plus loin que les ventes intérieures finales réelles, qui ont atteint un taux annuel très faible de 1 pour cent au deuxième trimestre, après un taux tout aussi tiède de 1,2 pour cent au deuxième trimestre. premier trimestre, 0,2 pour cent au quatrième trimestre de l’année dernière et moins 0,9 pour cent au troisième trimestre 2022. La tendance d’une année sur l’autre de la demande intérieure finale réelle, qui s’est déroulée à un rythme effréné de 14,4 pour cent il y a deux ans, puis s’est refroidi à 4,1 pour cent il y a un an, est devenu une trajectoire glaciale de 0,4 pour cent.
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Tiff, que veux-tu voir de plus ? Permettez-moi de répondre à cette question : ce n’est qu’au quatrième trimestre 1995 (lorsque la politique budgétaire était resserrée comme si ce n’était l’affaire de personne) que nous avons jamais vu l’économie pas soit entrer, entrer ou sortir de la récession avec une demande finale réelle aussi faible – la banque centrale n’était guère en mode resserrement à l’époque, je peux vous l’assurer. Un bilan de 90 pour cent n’est pas si mal, n’est-ce pas ?
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Une dernière chose que la Banque du Canada doit prendre en compte dans sa lutte incessante contre l’inflation : pour la première fois depuis le deuxième trimestre de 2020, la tendance d’une année sur l’autre du déflateur des prix du PIB est devenue négative (-1,1 pour cent). Et quel est exactement l’intérêt d’un resserrement politique accru alors que la tendance annuelle du PIB nominal est descendue jusqu’à…. zéro pour cent. Oui, vous avez bien lu, c’est un gros œuf de poule, même avec une croissance démographique de 2 % dirigée par les immigrants.
David Rosenberg est fondateur de la société de recherche indépendante Rosenberg Research & Associates Inc. Pour recevoir davantage d’informations et d’analyses de David Rosenberg, vous pouvez vous inscrire pour un essai gratuit d’un mois sur Rosenberg Research. site web.
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