dimanche, décembre 22, 2024

David Fincher, directeur du Fight Club, n’est toujours pas fan des gens qui aiment le Fight Club

« Dans le monde que je vois », dit Tyler dans le discours le plus important du film, « vous traquez des wapitis à travers les forêts humides des canyons autour des ruines du Rockefeller Center. Vous porterez des vêtements en cuir qui vous dureront le reste de votre vie. Vous grimperez sur les vignes de kudzu épaisses comme un poignet qui entourent la tour Sears. Et quand vous baisserez les yeux, vous verrez de minuscules personnages pilonnant du maïs, déposant des lanières de venaison sur la voie vide de covoiturage d’une autoroute abandonnée. Tyler ne souhaite rien de moins qu’un retour à une société agraire.

Il n’est pas nécessaire d’être un spectateur très averti pour voir dans « Fight Club » une condamnation de la violence ultra-masculine comme une libération cathartique. Dans les premières scènes de combat du film, les coups de poing et les contusions fournissent effectivement à Tyler et au personnage d’Edward Norton l’exutoire dont ils ont besoin pour exprimer leur frustration, mais il est facile de comprendre que la destruction nihiliste ne peut aboutir à aucune conclusion logique au-delà de l’apocalypse. . Il y a, bien sûr, un sombre fantasme ouvrier dans les scènes finales du film – lorsque Norton est témoin de la destruction de plusieurs banques et sociétés de cartes de crédit – mais les moyens de Tyler sont tordus et incorrects.

Dans l’article du Guardian, David Fincher semble exaspéré par l’interprétation d’extrême droite de son œuvre. Finalement, cependant, il dut simplement s’éloigner en disant :

« Je ne suis pas responsable de la façon dont les gens interprètent les choses […] La langue évolue. Les symboles évoluent. […] OK bien. C’est l’une des nombreuses pierres de touche dans [far right] lexicographie. »

Lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pensait de cela, Fincher a répondu :

« Nous ne l’avons pas fait pour eux, mais les gens verront ce qu’ils verront dans un tableau de Norman Rockwell ou de Guernica. »

D’ailleurs, Artsper Magazine a fait un bref et très bon tour d’horizon de Guernica pour son site internet en 2019.

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