David Axelrod, ancien conseiller de l’administration Obama, a exprimé ses inquiétudes concernant les licenciements massifs à l’USAID, suite à un examen par le Département de l’efficacité gouvernementale. Il critique les plans de l’administration Trump de réduire le personnel de l’agence de plus de 95 %, soulignant les risques d’irresponsabilité gouvernementale. Axelrod met en garde contre l’absence de contrôle sur des figures influentes et questionne l’avenir de l’aide étrangère face à ces changements drastiques.
David Axelrod Critique les Licenciements à l’USAID
David Axelrod, un ancien membre de l’administration Obama, a partagé son inquiétude vendredi face aux licenciements massifs au sein de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Cette décision fait suite à un examen mené par le Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE). Selon un rapport d’ABC News, des représentants du DOGE et du Département d’État ont examiné les dépenses de l’USAID le 31 janvier, après une brève rencontre avec les employés de l’agence.
Les Implications des Changements au Sein de l’USAID
Axelrod a qualifié les projets de l’administration Trump, qui visent à réduire de plus de 95 % le personnel de l’USAID, de « profondément mauvais ». Il a exprimé ses préoccupations lors d’une interview avec Pamela Brown sur « CNN Newsroom », soulignant que cette situation crée une surcharge d’informations et un sentiment d’irresponsabilité au sein du gouvernement. Axelrod a attiré l’attention sur l’absence de contrôle sur des figures comme Elon Musk et Donald Trump, et a averti que les actions actuelles pourraient poser un risque si un futur président ne partage pas les mêmes valeurs.
Des juges fédéraux ont déjà bloqué certains décrets exécutifs de Trump, notamment concernant la citoyenneté de droit du sol et des restrictions d’accès pour les détenus biologiques masculins dans les prisons pour femmes. En outre, Trump a nommé Elon Musk et l’ancien candidat à la présidence Vivek Ramaswamy comme co-présidents du DOGE, renforçant ainsi leur influence sur les politiques gouvernementales.
Un récent sondage Reuters-Ipsos a révélé que 56 % des répondants soutenaient le décret exécutif de Trump, qui gèle de nombreux programmes d’aide étrangère pendant une réévaluation des dépenses. Marco Rubio, secrétaire d’État, a défendu la réduction drastique des effectifs de l’USAID, affirmant que l’agence est « complètement non réactive » et ne fonctionne pas efficacement.
Il est essentiel de s’interroger sur les conséquences de ces décisions, notamment les millions de dollars dépensés par l’USAID dans divers projets, allant de la démocratie en Afghanistan aux initiatives de diversité en Birmanie. La situation actuelle soulève des questions sur l’avenir de l’aide étrangère et la responsabilité gouvernementale.