Dans une station de métro (poème) Résumé et description du guide d’étude


La version suivante de ce poème a été utilisée pour créer ce guide : Pound, Ezra. « Dans une station de métro. » Fondation de poésie en ligne. www.poetryfoundation.org/poetrymagazine/poems/12675/in-a-station-of-the-metro.

Notez que les citations entre parenthèses dans le guide font référence aux lignes du poème dont les citations sont tirées.

« In a Station of the Metro » est un poème de 2 vers d’Ezra Pound, un poète et critique américain expatrié. Il a été initialement publié dans la revue littéraire Poésie en avril 1913, réimprimé dans la collection de Pound Lustra en 1917, et encore dans l’anthologie de 1926 Personae: Les poèmes rassemblés d’Ezra Pound. Bien qu’il lui manque la structure traditionnelle du haïku de 3 lignes et 17 syllabes, beaucoup le considèrent comme le premier haïku publié en anglais, notamment William J. Higginson, poète et l’un des membres fondateurs de la Haiku Society of America. À l’origine, le poème de Pound comptait 32 lignes; à la fin de son processus d’édition, il ne restait plus que deux lignes, 14 mots et aucun verbe. Cet accent mis sur l’économie du langage, la précision de l’imagerie et le pouvoir des mots eux-mêmes fait du poème de Pound l’un des grands exemples de la tradition poétique imagiste. Les éléments de l’imagisme ont également contribué à lancer le mouvement littéraire du modernisme.

Le poème est une description d’un moment à Concorde, une station de métro souterraine à Paris, France. Pound, entouré de ces « visages dans la foule », vit un moment d’intense émotion et d’interprétation (1). Dans son esprit, les visages ne sont soudain plus des visages, mais « des pétales sur une branche noire et mouillée » (2). Le début et la fin abrupts du poème soulignent le drame du moment, distillé à partir de l’écoulement ordinaire du temps et vécu comme un événement singulier qui change la vie. L’idée maîtresse du poème réside dans son pouvoir de transmettre le moment précis où les gens autour de Pound ne deviennent pas des personnes, mais des pétales ; il communique comment les choses à l’extérieur de nous se transforment souvent en choses à l’intérieur de nous. De cette façon, Pound montre comment nos interprétations intérieures façonnent nos réalités extérieures.



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