Le sénateur conservateur a accusé Trudeau de parler aux manifestants et de les qualifier de nazis
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OTTAWA — Des sénateurs conservateurs prenant la parole lors d’un débat houleux sur la Loi sur les mesures d’urgence accusent le premier ministre Justin Trudeau d’attiser les flammes de la division.
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Marc Gold, le représentant du gouvernement au Sénat, est confronté à un déluge de questions pour savoir si la loi est nécessaire maintenant que les manifestations devant le Parlement et les blocages aux frontières ont pris fin.
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Le sénateur conservateur Leo Housakos accuse Trudeau de ne pas parler aux manifestants, mais de leur parler et de les qualifier de nazis.
Certains manifestants ont été vus arborant des croix gammées et des drapeaux confédérés et certains organisateurs sont connus pour promouvoir des théories du complot racistes en ligne.
Mais Housakos critique le Premier ministre pour avoir qualifié les députés conservateurs qui n’ont pas condamné les manifestations de soutenir les personnes qui agitent des croix gammées.
Housakos remet également en question les dispositions de la loi sur les urgences qui permettent aux banques de geler les comptes des manifestants, affirmant qu’une ordonnance du tribunal est nécessaire même pour geler le compte bancaire d’un membre de la mafia.
Gold défend ardemment le premier ministre et dit qu’il ne reconnaît pas la caractérisation par le sénateur conservateur des actions et des commentaires de Trudeau.
Il dit que la loi sur les mesures d’urgence est justifiée en raison de la gravité des manifestations, ajoutant que tout le monde pourrait se résoudre à écouter plus et mieux écouter.
Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 22 février 2022.