Peter Dinklage continue de briser les archétypes d’acteurs en tant que fana de cape et d’épée Cyrano. Il reprend son rôle principal de la célèbre comédie musicale Off-Broadway d’Erica Schmidt. Maintenant adapté pour le grand écran par l’auteur britannique Joe Wright. Qui crée une romance d’époque élégante avec un poids dramatique et sublimement artistique. Le film est une histoire tragique d’amour non partagé. Cyrano souffre de problèmes de stimulation intermittents, mais ne perd jamais son emprise sur votre cœur.
Dans le Paris napoléonien, la ravissante beauté et sophistiquée Roxanne (Haley Bennett) a le vil prétendant, De Guiche (Ben Mendelsohn), réclamant sa main en mariage. Roxanne le déteste, mais sa servante (Monica Dolan) prévient qu’ils contournent la pauvreté. Un mari riche signifie de la nourriture sur la table et un toit au-dessus des têtes. Roxanne accepte un rendez-vous théâtral avec De Guiche mais est éblouie par le regard sensuel du beau Christian (Kelvin Harrison Jr.). C’est sûrement le coup de foudre.
Pendant ce temps, le célèbre soldat Cyrano De Bergerac (Peter Dinklage) aime secrètement Roxanne depuis des lustres. Ce sont de bons amis, mais il ne peut surmonter son embarras d’être un nain. Comment quelqu’un d’aussi détestable que lui peut-il courtiser une telle femme ? Cyrano est dévastée lorsque Roxanne révèle son intention de retrouver Christian. Son âme est encore plus écrasée lorsque Christian s’enrôle dans l’unité militaire de Cyrano. Il se rend vite compte que la personnalité maladroite et maladroite de Christian n’a aucune chance avec elle. Cyrano décide d’enterrer profondément ses sentiments et d’aider Christian à gagner l’affection de Roxanne.
Cyrano n’est pas qu’un personnage qui se cache dans l’ombre nourrissant Roxanne d’une douce poésie. C’est un combattant talentueux qui est constamment mis au défi dans les rues et les champs de bataille. Peter Dinklage manie sa rapière avec une précision mortelle. Je m’attendais à chanter et à danser mais j’ai été franchement abasourdi par les scènes de combat du film. Joe Wright (Atonement, Darkest Hour) permet à Dinklage d’incarner pleinement tous les aspects du rôle. Sa stature de nain amène les ennemis à le sous-estimer. Ils paient le prix de l’arrogance de leur vie.
Les numéros musicaux sont brillamment mis en scène. Joe Wright ne succombe pas à l’extravagance inutile. Certaines scènes sont épiques, tandis que d’autres sont discrètement adaptées au moment présent. Wright ne permet jamais au script de devenir exagéré. Il met sa foi dans la capacité de ses acteurs à porter une gravité subtile sans réalisation cinématographique indulgente. Cela est particulièrement évident dans les incursions romantiques initiales magistralement dirigées impliquant Cyrano, Roxanne et Christian.
La pièce française classique Cyrano De Bergerac avait le protagoniste honteux de son nez protubérant. Le nanisme n’est pas une affliction ou une malédiction. La mise à jour du personnage est efficace pour montrer comment Cyrano a inutilement permis que son estime de soi soit définie par la cruauté des autres. La leçon est que le véritable amour doit être aveugle. Roxanne ne mériterait pas une telle adulation si elle écartait Cyrano uniquement en fonction de sa taille.
Cyrano est une comédie musicale bien jouée et dirigée. Je ne suis généralement pas fan du genre, ce fut donc une agréable surprise. Le film dure un peu plus de deux heures. Ce n’est pas long, mais il y a des périodes d’atonie. Les monologues s’additionnent. Le récit a besoin que les personnages expriment leurs sentiments avec de longs apartés. Il y a beaucoup à aimer ici, donc le rythme est pardonnable. Cyrano est une production de MGM, Bron Creative et Working Title Films. Il a eu un engagement limité à Los Angeles le 17 décembre pour se qualifier pour les prix. Cyrano aura une distribution nationale le 21 janvier de United Artists Releasing.
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