L’Association nationale des agents immobiliers (NAR) est confrontée à des poursuites judiciaires pour avoir prétendument censuré des agents immobiliers chrétiens conservateurs. Des agents comme Wilson Fauber, accusé de « discours de haine » pour un verset biblique partagé sur Facebook, contestent des sanctions qui menacent leur carrière. Cette affaire met en lumière les tensions entre la liberté d’expression et les codes d’éthique dans le secteur immobilier, soulevant des questions sur la protection des convictions religieuses au travail.
Réactions juridiques contre l’Association nationale des agents immobiliers
L’Association nationale des agents immobiliers (NAR) se retrouve au cœur d’une controverse juridique suite à des accusations de censure envers des agents immobiliers chrétiens conservateurs, en raison de leurs convictions personnelles. Des critiques pointent du doigt le code d’éthique de la NAR, en particulier l’article 10-5, qu’ils qualifient de mécanisme de « weaponization » utilisé pour favoriser la « persécution » des chrétiens conservateurs. En réponse à cette situation, plusieurs agents immobiliers, affirmant que leurs droits et leurs entreprises ont été injustement ciblés, ont décidé de poursuivre des actions en justice contre la NAR et d’autres entités concernées.
Des agents immobiliers en quête de justice
Parmi les agents impliqués, on retrouve Wilson Fauber, courtier en Virginie, Chad DeVries, agent en Arizona, et Julie Mauck, agent en Géorgie, tous se déclarant chrétiens conservateurs. Fauber a récemment annoncé son intention de porter plainte contre la NAR et l’Association des agents immobiliers de Virginie (VAR) après avoir été accusé de « discours de haine » pour avoir partagé un verset biblique sur sa page Facebook personnelle. Ce post, qu’il a publié il y a dix ans, a été rapporté par une personne qui a déposé une plainte éthique à son encontre, affirmant qu’il était discriminatoire envers la communauté LGBT.
Fauber, qui a consacré 44 ans à servir des clients et à œuvrer dans le ministère, a expliqué que tout a commencé en 2015 lorsqu’il a partagé un article du révérend Franklin Graham, évoquant le verset biblique Lévitique 18:22. Fauber a été jugé coupable par une audience de la VAR en décembre dernier pour avoir enfreint l’article 10-5 du code d’éthique de la NAR. Malgré son appel, la décision a été confirmée, et Fauber se retrouve désormais avec la possibilité de sanctions allant de 5 000 à 15 000 dollars, ainsi que la menace de perdre son adhésion à la NAR et à la VAR, ce qui pourrait mettre un terme à sa carrière.
Fauber, déterminé à défendre sa liberté d’expression, a déclaré : « On me dit par mon organisation professionnelle ce que je peux et ne peux pas dire, ce qui est faux. Et je me bats. » Il a même exprimé sa volonté de porter l’affaire devant la Cour suprême, insistant sur le fait qu’il n’a rien fait de mal et qu’il ne cible personne avec ses déclarations.
Cette affaire soulève des questions plus larges sur la liberté d’expression et la protection des agents immobiliers au sein de l’industrie. Des experts comme Rob Hahn, consultant en immobilier, soulignent que les accusations portées contre Fauber et d’autres agents chrétiens témoignent d’une tendance à la « persécution » dans le milieu professionnel, où les convictions religieuses sont parfois mal interprétées.
Alors que la NAR fait face à ces défis, la situation de Fauber et de ses collègues soulève des réflexions sur les droits des professionnels de l’immobilier à exprimer leurs opinions et à pratiquer leur foi sans crainte de répercussions.