Après avoir joué à de très gros matchs au début de 2024, j’étais prêt à m’attaquer à quelque chose de plus petit, de plus décontracté, qui entraînerait moins de dégâts émotionnels. Ufouria : La Saga 2 n’était pas exactement le genre de jeu que je m’attendais à aimer autant que moi, mais après un mois de janvier bien rempli, ce petit jeu tout à fait adorable (et japonais comme l’enfer) a fini par être un parfait nettoyant pour le palais, tout cela grâce à un principe simple et une présentation étonnante, le tout grâce à la société Sunsoft, désormais relancée.
Oui, Sunsoft est toujours sur une lancée de renaissance. L’année dernière, j’ai abordé Ikki s’unirleur propre vision Survivants des vampires (ainsi qu’une éventuelle sorte de blague interne en faisant revivre un kusoge, terme qui signifie littéralement « jeu de merde »). Ufouria : La Saga 2, en théorie, est également la renaissance d’une de leurs franchises dormantes de l’époque, une qui avait également un culte bien qu’elle ne soit pas exactement la série la plus vénérée du secteur. La différence est que, d’une manière ou d’une autre, cette suite que personne ne demandait ni n’attendait a fini par être un moment vraiment amusant, bien qu’elle soit, à la base, assez datée à certains égards.
Je suppose que je devrais préciser qu’il ne semble pas « daté » dans le sens d’être maladroit ou lent. Plutôt, Ufouria : La Saga 2 est en fait très simple à prendre en main et à jouer, et aussi presque totalement dépourvu de défi, mais dans le bon sens. Une sorte de jeu de plateforme agréable, il s’agit d’un jeu à défilement latéral 2D avec de très légers éléments de metroidvania, ainsi que des sensibilités roguelike. Mais tout cela de manière très décontractée et relaxante.
Les capacités s’acquièrent soit en se liant d’amitié avec un nouveau personnage doté d’un trait spécifique, soit en achetant littéralement une mise à niveau dans un distributeur automatique. Cela n’a aucun sens, mais cela fonctionne dans le contexte du jeu. La conception des niveaux change toujours à chaque nouvelle partie, bien qu’elle suive la même « structure » (vous visiterez toujours les mêmes zones dans le même ordre, les mêmes boss, la même pertinence de l’intrigue, etc.). Le combat se limite généralement soit à sauter sur un ennemi, à lui lancer une petite goutte afin de briser ses défenses, soit à utiliser un pilonnage au sol (appelé « cross stomp » en anglais). Ufouria : La Saga 2) contre des ennemis et/ou des boss plus costauds.
Tout va bien, mais Ufouria : La Saga 2 être relaxant (et curieusement rejouable, ce côté roguelike aide beaucoup) n’est pas la seule raison pour laquelle je l’ai tant aimé. Ce jeu présente certaines des présentations les plus adorables que j’ai vues dans un jeu depuis très, très longtemps. Tout étant fabriqué à partir de feutre et d’autres matériaux artisanaux, tout a l’air coloré, plus que mignon (je veux dire, il y a un poussin pingouin comme protagoniste, ma seule vraie faiblesse), et chaque animation est réalisée en stop motion, ce qui lui donne cet aspect. sensation que vous jouez un hommage japonais à un film d’Aardman. C’est tout ce que les gens disent Yoshi les jeux évoquent, mais encore plus mignons. Même la localisation s’est avérée meilleure que prévu. Le jeu m’a fait rire plus d’une fois.
Cela aide également que la bande-son soit carrément fantastique. Si vous savez quelque chose sur Sunsoft, vous savez peut-être qu’ils n’ont pratiquement jamais réalisé de jeu avec une mauvaise bande-son de toute leur vie. Homme chauve-souris, Maître Blaster, tous leurs jeux comportent des bandes sonores emblématiques avec des mélodies super entraînantes. Même si je doute que Sunsoft d’aujourd’hui ait quelque chose à voir avec la même société à son apogée, Ufouria : La Saga 2La collection de morceaux de est incroyablement accrocheuse, avec certains des morceaux les plus collants mis dans un jeu vidéo de mémoire récente.
Ufouria : La Saga 2 conserve la sensation d’un joyau caché japonais original d’il y a quelques décennies. Cela ressemble à quelque chose qui aurait dû sortir sur PS1, disons, en 1997, exclusivement au Japon, seulement pour devenir un hit culte et une importation incontournable pour les fans de rétro. Sa simplicité rétro ne veut pas dire qu’il est encombrant ou démodé. Ses commandes sont basiques, mais réactives. Il est rejouable, tout cela grâce à quelques légers éléments roguelike. Et c’est un sacré régal pour les yeux et les oreilles, le tout grâce à une adorable présentation. Bref, un ajustement parfait pour la Nintendo Switch. Un petit jeu fantastique qui fonctionne parfaitement comme un nettoyant pour le palais entre les plus gros titres sortis à gauche et à droite ces jours-ci.
Un style artistique composé de feutre, d’art et d’artisanat et d’animations en stop-motion. C’est carrément adorable à regarder, c’est coloré, et ça fonctionne aussi plutôt bien, compte tenu du matériel dont nous parlons. |
Les commandes sont simples et faciles à apprendre. Le combat est banal, de manière relaxante. Cela dit, il y a plus d’exploration que prévu, et le système de mise à niveau de type Metroidvania permet une rejouabilité supplémentaire et un retour en arrière facile. |
Le jeu propose une bande-son extrêmement accrocheuse qui est aussi bonne que n’importe quelle bande-son de jeu Sunsoft précédente. Si vous connaissez votre histoire en matière de jeux rétro, vous savez que c’est un éloge incroyablement élevé. |
En partie roguelike, en partie metroidvania, Ufouria : La Saga 2 n’offre aucun défi, mais sa nature décontractée et ses visuels adorables en font un jeu étonnamment relaxant et accessible qui m’a fait sourire pendant la plupart de mon temps avec lui. |
Verdict final : 9,0 |
Ufouria : The Saga 2 est disponible dès maintenant sur PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X|S, PC et Nintendo Switch.
Testé sur Nintendo Switch.
Un exemplaire d’Ufouria : The Saga 2 a été fourni par l’éditeur.
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