Promoteur Monstre et Monstre‘s Camionneur étoile Je l’ai toujours eu en tête depuis qu’il a été dévoilé il y a un moment, et après avoir eu la chance de jouer à sa démo lors du dernier Steam Fest, je comptais les minutes avant de pouvoir jouer à la version complète. Et après avoir passé un peu de temps à livrer des marchandises dans l’immensité de l’espace, je peux dire en toute sécurité que c’est le simulateur de travail de cette année pour moi, un peu comme Camionneur sur la route de l’Alaska était pour 2023.
Le concept est simple : vous êtes un chauffeur de camion débutant, mais vous n’êtes pas n’importe quel type de chauffeur, mais un chauffeur de camion spaaaaace. Et avec cela, viennent des couches de complexité supplémentaires en dehors des complications habituelles, tout cela se traduit par une période extrêmement chargée mais en même temps enrichissante et même relaxante.
Camionneur étoileLe principe de base trompeusement simple de se transforme rapidement en bien plus qu’un simple trajet en voiture jusqu’au point A et retour au point B, avec maintenant la nécessité de gérer l’ensemble du système de votre druck auquel vous confiez votre vie, comme surveiller l’oxygène et les fuites, savoir jongler avec l’énergie au milieu de nulle part, etc. Frappé par tout ce qu’il y a à bidouiller dans ce jeu, lorsque je me suis arrêté pour y réfléchir, j’étais déjà accro.
La présentation est un autre de ses points forts. Bien que simple en termes de géométrie, les graphismes ressortent grâce à un travail de texture astucieux et à un modèle d’éclairage étonnamment ample, qui, ensemble, contribuent à transmettre la saleté du travail et des lieux où vous allez. Ils contribuent à créer une ambiance dans laquelle je me sentais à l’aise en jouant, après avoir adoré Route du Pacifiquesorti plus tôt cette année, un autre jeu qui a adopté une approche similaire, offrant une fantastique sensation d’immersion tout au long de son exécution.
Couplé à ses graphismes, le design sonore emprunte beaucoup à ce que l’on s’attend à entendre dans un jeu de ce type sur la route, maintenant dans les étoiles. C’est drôle et rafraîchissant, un peu idiot, il faut l’admettre, mais ça marche quand on écoute de la musique country et qu’on discute avec d’autres camionneurs sur la radio CB. Le doublage aide aussi car on est constamment en contact avec Red Eddie et d’autres amis et ennemis qui trouvent du travail et s’entraident pour conduire, ce qui vous donne l’impression de faire partie du monde du jeu, quelque chose qui Route du Pacifique s’en est également très bien sorti.
Et oui, je continue à évoquer cet autre jeu parce que les deux vous apprennent à gérer l’imprévisibilité de leurs univers respectifs et à évoluer constamment et à protéger vos moyens de transport. Camionneur étoilecela signifie dépenser votre argent durement gagné en faisant exactement cela, en portant votre combinaison de vol à l’extérieur dans le vide afin de boucher les trous et en traçant des itinéraires vers vos destinations.
Tout cela en étant capable d’ajouter librement des marqueurs sur la carte au cours du processus, en sachant où il vaut la peine de s’arrêter et d’éviter les dangers potentiels ou l’attention de la loi. La marge de manœuvre pour se faire avoir dans ce jeu est également assez similaire à celle du jeu d’Ironwood Studios, et j’apprécie les deux pour cela car cela me donne une raison de me mettre constamment au défi de manière unique et organique chaque fois que j’en ai envie.
Bien qu’il ne s’agisse pas nécessairement du jeu le plus original en termes d’idées ou de gameplay, ce qui est ici aide à donner Camionneur étoile beaucoup de jambes, surtout pour quelqu’un comme moi qui est naturellement enclin à apprécier la nature banale du transport de marchandises, avec les inconvénients supplémentaires de devoir le faire dans l’espace. Le cadre est cool dans sa structure de routine relative qui consiste à jouer un ouvrier dans un futur proche où ce n’est qu’un autre travail comme un autre, ce qui est exactement le type de science-fiction qui m’attire le plus. Quel que soit le contrat qui se présente, je ne manquerai pas de passer et de faire de mon mieux, dix-quatre, briseur de briseur.