Critique du film : Marlene revisite l’affaire Steven Truscott

Éducatif mais surmené, le film ne fait pas confiance au pouvoir de l’histoire

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Le cas de Lynne Harper et Steven Truscott est l’une des erreurs judiciaires les plus tristement célèbres au Canada. Harper avait 12 ans lorsqu’elle a été violée et assassinée près de Clinton, en Ontario, à l’été 1959. Truscott, alors âgé de 14 ans, a été reconnu coupable des crimes et condamné à la pendaison, faisant de lui le plus jeune condamné à mort du pays.

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Bien que sa peine ait été commuée en emprisonnement à perpétuité et qu’il ait été libéré sur parole après 10 ans, Truscott est resté un meurtrier reconnu coupable jusqu’en 2007, lorsque la Cour d’appel de l’Ontario l’a acquitté des accusations, a présenté des excuses et a offert une compensation pour le temps qu’il a purgé. .

L’affaire fascine les Canadiens depuis des décennies. C’était le sujet du film de 1975 Recommandation pour la miséricordesorti aux États-Unis sous le malheureux titre Tueur psychopathe chez les adolescentes. Ann-Marie MacDonald l’a romancé dans son roman de 2003 La façon dont le corbeau vole. Et Beverley Cooper en a parlé dans Innocence perdueune pièce de 2007 qui a été nominée pour un Prix littéraire du Gouverneur général.

Réalisatrice et co-scénariste Wendy Hill-Tout’s Marlène est un récit simple de l’histoire qui se concentre sur Marlene Truscott, la femme de Steven et un croisé de longue date pour la défense de son innocence. Elle est interprétée (selon son âge) par Julia Sarah Stone et Kristin Booth. Trois acteurs incarnent Steven, mais celui qui passe le plus de temps à l’écran est l’aîné, Greg Bryk.

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J’aurais aimé aimer Marlène – J’ai certainement été éduqué par cela. Mais le film a tendance à surjouer sa main émotionnelle, que ce soit par la partition écrasante de Janal Bechthold (et, à son crédit, nominée aux prix Écrans canadiens) ou par la tendance des personnages à dramatiser chacun de leurs sentiments.

« Je ne peux pas vous laisser aller sur votre tombe en tant que meurtrier condamné ! » Booth crie dans l’une des premières scènes. Plus tard, nous voyons Stone danser littéralement dans un champ de feuilles à la nouvelle que Truscott a été libéré de prison. Elle a aussi l’habitude de s’effondrer en nageant, réagissant aux flashbacks que l’on voit à l’écran mais qui n’étaient vraisemblablement pas visibles dans l’eau.

C’est certainement une histoire édifiante, bien que sa note finale soit quelque peu aigrie par le rappel que le véritable tueur n’a jamais été retrouvé. Mais il y a suffisamment de drame naturel et de suspense ici sans la poussée maladroite et maladroite que lui donnent les cinéastes, qui ne semblent pas lui faire confiance pour avancer par leurs propres moyens.

Marlene ouvre le 8 avril à Toronto, Guelph, Calgary et Edmonton; et le 15 avril à Saskatoon et Regina.

2 étoiles sur 5

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