Critique du film : Les Animaux Fantastiques : Les Secrets de Dumbledore

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Lorsque j’ai appris cette semaine que la Chine avait exigé six secondes de modifications pour Les Animaux Fantastiques : Les Secrets de Dumbledore, juste pour éliminer complètement la romance déjà clin d’œil et ratée entre Albus Dumbledore de Jude Law et Gellert Grindelwald (anciennement Johnny Depp, nouvellement incarné dans un peu de baguette magique en tant que Mads Mikkelsen) – eh bien, j’étais bouleversé. En supposant que quelque part parmi ces 1,4 milliard de personnes se trouvent un ou deux homosexuels qui pourraient apprécier le cri.

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Mais je n’ai pas pu m’empêcher de penser : Eh bien, c’est six secondes qu’ils n’ont pas à attendre. Les Animaux Fantastiques 3 dure déjà 2 heures et 22 minutes, soit 8 520 secondes ! Et ce n’est pas l’un de ces cas fréquents où un bon court métrage se cache dans un mauvais long métrage, comme un lapin dans un chapeau haut de forme. Non. Éliminez tout ce qui est déroutant, ennuyeux, inutile, complaisant et fou dans le film et ces six secondes manquantes – « J’étais amoureux de toi » et « l’été Gellert et je suis tombé amoureux » – pourraient être tout ce qui reste.

Dumbledore a un emplacement de choix sur l’affiche et la part du lion de la police du titre, mais vous auriez du mal à déterminer qui est le personnage principal de ce film chargé. Pendant un moment, j’étais absolument certain que c’était le mini-Groot que Newt Scamander (Eddie Redmayne) transporte dans sa poche. Il obtient certainement beaucoup de coups de réaction.

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Quoi qu’il en soit, l’histoire s’ouvre dans les années 1930 à Kweilin, une ville chinoise dont le nom, je pense, se traduit par « forêt d’osmanthus doux et pas de gays ». Newt aide une créature magique appelée Qilin à donner naissance à des jumeaux, dont chacun ressemble à un faon et peut voir dans votre âme. (C’est peut-être pour cette raison que Depp a quitté la franchise quand il l’a fait.)

Dumbledore, inquiet que Grindelwald puisse avoir des plans pour la domination du monde, recrute Newt dans une équipe pour l’arrêter. Parmi les autres membres de l’équipe figurent le frère de Newt, Theseus (Callum Turner), le sorcier français Yusuf Kama (William Nadylam), le professeur Lally Hicks (Jessica Williams) et Jacob Kowalski (Dan Fogler), un boulanger non magique et un personnage récurrent majeur de la série. .

Pour mieux contrecarrer Grindelwald, dont le propre Qilin peut lui permettre de voir l’avenir, ils décident de ne pas avoir de plan d’attaque. Ceci, ainsi que le crédit bizarrement formulé selon lequel le film est «basé sur un scénario de JK Rowling» (un scénario basé sur un autre scénario?) Est un excellent moyen d’expliquer à quel point l’intrigue tombe en morceaux rapidement et de manière spectaculaire.

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Un scénario basé sur un autre scénario ?

Grindelwald a ses propres laquais et crapauds, parmi lesquels un type appelé Credence (si vous pouvez le croire) joué par Ezra Miller et ressemblant à un croisement entre Jimmy Fallon et un jeune professeur Snape. Leur objectif est de faire de Grindelwald le prochain Mugwump suprême du monde sorcier, ce qui implique un voyage à Berlin et des allusions extrêmement évidentes – mais aussi nous n’allons pas utiliser le mot nazi – à la montée du Troisième Reich.

Il est toujours un peu dangereux de mélanger des horreurs de la vie réelle avec des manigances de type super-héros – à un moment donné, les sorciers et les sorcières de la franchise de Rowling vont devoir dire clairement pourquoi ils n’ont pas fait plus pour arrêter Hitler, et ce qu’ils étaient jusqu’à pendant les années de guerre, ce qui n’est pas une conversation que j’attends avec impatience.

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Mais pour l’instant, tout est encore en préparation. Dumbledore et Grindelwald sont liés par un pacte de sang qui empêche l’un de nuire directement à l’autre, mais cela ne signifie pas que tout le monde ne peut pas dégainer ses baguettes et laisser voler – même Jacob en est chargé. Le pacte, soit dit en passant, a été scellé soit dans « l’été Gellert et moi sommes tombés amoureux » ou « … » selon l’endroit où vous voyez le film.

Rappelez-vous si vous voulez que le Bêtes fantastiques série de films – prévue pour aller à cinq, bien que le n ° 4 n’ait pas encore de scénario, ni même de scénario basé sur un scénario – a débuté comme la version filmée d’un manuel mentionné dans le premier roman de Harry Potter, et écrit par la suite par Rowling.

Cela semble une cheville branlante sur laquelle accrocher une franchise, et m’a fait paniquer lorsque le personnage de Williams a fait un commentaire jetable sur le fait d’avoir un jeu de « Befuddler Dudley ». Cela pourrait-il, comme le Quidditch, donner naissance un jour à toute une sous-culture sorcière ? Peut-être un sport olympique ? Et si oui, la Chine alignera-t-elle une équipe ?

Les Animaux Fantastiques : Les Secrets de Dumbledore sortira le 15 avril au cinéma.

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