Critique du film : La pire personne du monde pourrait aussi être le meilleur film de l’année

Le dernier film de Joachim Trier raconte une histoire faussement simple d’une vie vécue

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En septembre dernier, je suis sorti d’un cinéma en trébuchant après la projection de presse de la première nord-américaine de La pire personne du monde. Je voulais désespérément parler aux gens de ce film fantastique et écrire à ce sujet. Mais le meilleur synopsis d’intrigue que j’ai pu trouver était «Une femme… est».

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Permettez-moi d’essayer d’être plus clair. La Norvégienne Renate Reinsve joue le rôle de Julie, une étudiante en médecine qui décide de poursuivre une carrière en psychologie puis, à la réflexion, en photographie. Du corps à l’esprit à l’âme, pourrait-on dire. Elle rompt également avec son petit ami et, un peu plus tard, commence à sortir avec Aksel (Anders Danielsen Lie), un romancier graphique de 15 ans son aîné.

La différence d’âge provoque des tensions. Tous ses amis ont des enfants. Il veut fonder une famille. Elle n’est pas prête. Puis un jour, elle rentre chez elle à pied après l’un de ses lancements de livres et organise impulsivement une réception de mariage.

Là, elle rencontre Eivand (Herbert Nordrum), et les deux passent une soirée très intime ensemble, faisant tout ce que l’on fait avant le sexe et aussi après, mais pas l’acte lui-même. Ils ne trichent pas, déclarent-ils. Ils trichent beaucoup. (Le titre du chapitre, l’un des 12 du film, est Triche.)

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Cette non-affaire aura des répercussions sur la vie de Julie, alors qu’elle entre dans la trentaine et essaie de comprendre qui elle est et ce qu’elle veut – du travail, des relations, de cette chose ineffable et éphémère qu’est la vie elle-même. Elle est un ensemble d’intérêts, de traits de personnalité, d’expériences et de désirs (parfois contradictoires), mais elle n’est pas définie par eux. Elle est l’un des personnages les plus intrigants, les plus compliqués et les plus humains à être apparus à l’écran ces dernières années.

La pire personne du monde n’est que le cinquième long métrage du réalisateur danois/norvégien Joachim Trier, chacun coscénarisé avec son partenaire d’écriture, Eskil Vogt. Tous ont été très bien accueillis par la critique, avec sa plus récente, la romance d’horreur Thelmachoisi comme soumission de la Norvège aux Oscars pour 2017. Celui-ci est également en lice pour l’Oscar du meilleur long métrage international, ainsi que pour son scénario.

Reinsve, quant à elle, a remporté le prix de la meilleure actrice à Cannes pour sa performance sympathique et naturelle, et je ne serais pas surpris de la voir travailler avec de grands réalisateurs hollywoodiens dans un avenir proche. Mais son premier rôle à l’écran faisait un peu partie du film de Trèves en 2011 Oslo, le 31 août. Il a alors vu quelque chose en elle. Maintenant, le reste d’entre nous peut aussi.

La pire personne du monde ouvre ses portes le 11 février partout au Canada.

5 étoiles sur 5

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