Critique du film : Billy Eichner apporte le drôle à Bros

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Aussi drôle qu’intelligent, Frères subvertit intelligemment les tropes et les clichés de la comédie romantique hollywoodienne tout en se penchant simultanément et sans vergogne sur chacun d’eux. En plus, c’est gay. Mais tu le savais.

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Billy Eichner a co-écrit le scénario avec le réalisateur Nicholas Stoller (Oublier Sarah Marshall, les voisins) et joue également le rôle de Bobby, qui partage sa vie professionnelle entre son podcast LGBTQ + et travaille à la mise en place et au fonctionnement du premier musée américain sur le même thème. Il est résolument célibataire et phobique de l’engagement, des traits de caractère qui semblent familiers pour une raison. Les gays sont comme les hétéros ! De plus, les gays n’ont rien à voir avec les hétéros !

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C’est à peu près toute la prédication Frères vous livrera pendant ses deux heures. Surtout, c’est juste une comédie romantique très drôle qui met en scène deux hommes, l’autre joué par l’acteur bi Luke Macfarlane. Et par bi, je veux dire qu’il est américain et aussi canadien.

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Après une rencontre mignonne lors de la soirée de lancement de Zellweger – une application de rencontres pour les hommes homosexuels qui veulent parler d’actrices – Bobby et Aaron commencent à traîner et découvrent que malgré le peu de points communs, ils font des étincelles.

Les rythmes de leur relation sont tirés de la longue histoire des comédies romantiques hétéros – il y a le montage d’une journée parfaite de 48 secondes, de vieilles chansons d’amour sur la bande originale, un malentendu au troisième acte qui menace tout. Il y a une scène de magasinage d’arbres de Noël tout droit sortie de Quand Harry rencontre Sallysans parler de quelqu’un qui regarde Vous avez du courrier à la télé. Il y a même un meilleur ami hétéro !

Eichner et Macfarlane ont une excellente chimie, mais ils ne sont pas obligés de faire tout le gros du travail. Le film présente de superbes camées de Bowen Yang, Harvey Fierstein, Amy Schumer et plus encore. Oh, et trois mots qui sont de l’or comique : Debra Messing freakout.

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A l’ombre de moins de deux heures, Frères est plus long que votre rom-com moyen. Une partie de cela est sans aucun doute due à la présence productrice de Judd Apatow. De plus, Harry et Sally (95 minutes) n’ont jamais eu à négocier un quatuor avec Jess et Marie, ou avec Helen et Ira. En bout de ligne, le rythme fonctionne bien, même si le podcast de Bobby se perd dans le shuffle.

Et sans trop gâcher l’humour du film, je vous laisse avec une liste de titres de films sur le thème gay de la « Hallheart Channel » qui Frères trotte pour un effet comique. Il y a Seul à la maison mais avec Sarah Paulson, la saison la plus heureuse, un Noël Holly Poly, Noël avec l’un ou l’autre et Célibataire jusqu’au bout.

Divulgation complète: Deux d’entre eux sont de vrais titres, le dernier mettant en vedette Macfarlane. Frères n’est que le dernier exemple d’Hollywood essayant de monétiser l’expérience romantique non hétéro pour le grand public. Mais c’est aussi le meilleur du groupe à ce jour.

Bros ouvre le 30 septembre dans les salles.

4,5 étoiles sur 5

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