Critique – Donjons 4 – WayTooManyGames

Critique - Donjons 4 - WayTooManyGames

L’une de mes adresses IP préférées de la collection achetée et tuée d’EA est Gardien du donjon. C’était un hybride RTS/Tower Defense très unique qui vous faisait passer pour le méchant pour une fois. Vous avez construit un donjon, recruté des serviteurs maléfiques et protégé votre donjon des héros aventuriers intrusifs. Et mis à part une terrible ponction d’argent mobile, il est mort depuis des années, laissant les successeurs spirituels porter le flambeau. Le Donjons la franchise en est une dont j’ai entendu parler à plusieurs reprises, mais je n’ai jamais réussi à l’essayer. Jusqu’à présent, et j’étais heureux de constater que Donjons 4 est aussi amusant que j’ai entendu. J’ai trouvé que son intrigue légère et axée sur les références pop était un mais sinon un jeu très compétent qui accomplit ce qu’il se propose de faire.

L’histoire est racontée à travers ces cinématiques bien animées et encore mieux racontées qui font bien leur travail.

Un peu comme Gardien du donjon, vous incarnez le méchant attaqué par les méchants gentils. Vous êtes le Mal Absolu et le seigneur des Démons, des Morts-Vivants et de la Horde (Orcs, Gobelins et autres). Aidé par votre plus fidèle serviteur, l’elfe noir Thalya, votre objectif est de dominer le monde. Et c’est un peu ça, avec cette intrigue mince comme du papier soutenue par une écriture incroyablement spirituelle et un jeu de voix phénoménal. Le narrateur (le Parabole de Stanley one) est fantastique et rend presque drôle la référence la plus ennuyeuse de la culture pop. Toutes les blagues n’arrivent pas, mais c’est le jeu rare qui m’a vraiment fait rire à plusieurs reprises. Le ton irrévérencieux et désinvolte m’a d’abord inquiété car j’étais sur le point d’obtenir Aux frontières, mais j’ai été très vite agréablement surpris. Et malgré la durée de la campagne, elle n’a jamais dépassé son accueil.

 Donjons 4

J’ai absolument adoré la petite minmap 8 bits en bas à droite représentant le monde extérieur, le genre de référence que je pouvais soutenir.

Donjons 4 une boucle de gameplay solide comme le roc a définitivement aidé. RTS est l’un de mes genres préférés, même s’il est sur son lit de mort. Et contrairement à d’autres jeux qui essayaient « d’évoluer » pour rester modernes, j’étais heureux de trouver Donjons 4 très traditionnel. Vous construisez et améliorez votre base, recrutez et personnalisez votre armée et menez-la à la victoire contre la base ennemie. Pas de points de capture ni de bases pré-construites, juste une guerre directe. Toute la rationalisation des genres visait à rendre le gameplay plus rapide, plus fluide et stratégique. Équilibrer la guerre sur la carte Overworld et étoffer votre base de donjon n’a jamais vieilli, ce qui rend chaque match et chaque mission de campagne différents et amusants. Idem pour personnaliser votre armée, en choisissant entre les unités et améliorations Démons, Morts-vivants et Horde. Ou diviser la différence entre deux, voire les trois.

Il y avait aussi beaucoup de jeux à apprécier ici. La longue campagne solo est ce qui se démarque. L’intrigue n’est peut-être pas grande, mais l’écriture et le narrateur ont toujours été une joie. Et la mission et la conception des niveaux me tenaient constamment en haleine, de loin le plus amusant que j’ai eu avec un RTS depuis StarCraft II terminé. Le mode Escarmouche avait également une bonne variété de cartes, et l’IA n’était pas totalement en état de mort cérébrale. Le Donjons la franchise a également réussi à constituer une base de fans petite mais dédiée. Le multijoueur n’est donc pas mort à l’arrivée comme la plupart des RTS de nos jours. Et l’accent mis sur le fait de s’amuser plutôt que sur une sorte de système de classement me ramène vraiment à l’époque où les gens aimaient vraiment jouer aux jeux vidéo.

Le gameplay de Donjons 4

L’un de mes éléments visuels préférés du jeu est la façon dont votre mal se propage, déformant le pays à mesure que vous progressez sur la carte.

Donjons 4 était le nettoyant pour palette de jeu que je ne savais pas que je cherchais. Son histoire est très bien racontée, mais sa boucle de gameplay est pratiquée, itérée et magistrale. La conception des missions et des cartes est unique avec des unités variées et distinctes. Il pourrait être facile que le jeu soit trop complexe ou trop complexe. C’est plutôt le premier RTS auquel j’ai jamais joué avec une manette qui me paraissait réellement confortable. J’ai basculé librement entre mon PC et Steam Deck, sans jamais avoir l’impression de manquer quelque chose sur le Deck qui affecterait mes performances de jeu. Cela seul m’a époustouflé et en a fait une installation permanente pour mon Steam Deck. C’est un jeu amusant, soutenu par une conception experte et une boucle de jeu fluide et toujours divertissante. Que demander de plus ?

Le style artistique de Dungeons 4 est légèrement générique, mais j’ai vu bien pire.

Le gameplay RTS et l’équilibre entre la construction de base et l’expansion agressive sont étonnamment bien réussis.

La bande-son est amusante, mais le doublage se démarque dans le département du son, en particulier celui du narrateur du jeu.

Il s’agit d’une boucle de jeu amusante et agréable, à la fois dans la longue campagne solo variée et dans le mode escarmouche multijoueur.

Verdict final : 8,5

Dungeons 4 est disponible dès maintenant sur PS5, Xbox Series S/X et PC.

Révisé sur PC.

Une copie de Dungeons 4 a été fournie par l’éditeur.

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