Il en faut beaucoup pour qu’un roguelite/like au tour par tour retienne mon attention de nos jours, principalement en raison de la saturation totale de ce créneau spécifique dans la sphère du jeu indépendant. Il m’en faut encore plus pour tomber amoureux d’un de ceux-là, au point de ne plus pouvoir le lâcher. Depuis Tuez la flèche fait irruption dans les vitrines numériques, pour ensuite devenir un catalyseur pour une myriade de copieurs, je ne pense pas qu’aucun autre jeu du genre ne m’ait autant captivé et Chiffrement, même si ce dernier avait bien plus dans les tripes qu’un simple combat roguelike au tour par tour. Vous pouvez maintenant ajouter Les dés à ce petit club. D’où vient ce jeu ? Quand a-t-il été annoncé ? Je ne sais pas comment répondre à l’une ou l’autre de ces questions. Tout ce que je sais, c’est que c’est sorti et c’est incroyable.
Les dés ajoute de tout nouveaux éléments à ce sous-genre obsolète. Pour commencer, ce n’est pas un deckbuilder. C’est un… constructeur de dés ? Je ne sais pas comment préciser particulièrement son système de combat, mais au lieu d’avoir un deck avec l’ensemble de vos commandes, vous disposez de trois dés modifiables. À chaque tour, vous les lancez et vous pouvez effectuer des actions sur le champ de bataille dans n’importe quel ordre. Le hic, c’est que vous êtes également responsable des commandements et de l’ordre de combat de votre ennemi. Vous pouvez utiliser cela à votre avantage si, par exemple, vous disposez d’un effet passif qui inflige des dégâts à l’adversaire s’il vous attaque. Cela ouvre un milliard de possibilités et de stratégies. Même si lancer des dés est toujours basé sur la chance, vous pouvez acheter de nouvelles tuiles pour eux, ce qui vous donne un effet de levier supplémentaire sur les résultats de chaque bataille.
L’autre élément important présenté dans ce jeu est le fait qu’il s’agit d’un titre de collection de monstres… en quelque sorte. Oui, vous commandez une équipe de trois monstres, et vous pouvez en acquérir de nouveaux au cours d’une course, mais vous ne les attrapez pas ou quoi que ce soit. Vous avez la possibilité d’en recruter un ou deux par carte, avec pour contrepartie de devoir renvoyer un autre membre de votre groupe dans le processus. Vous pouvez aussi, à l’occasion, acheter un nouveau monstre.
Tout dépend de votre stratégie, car chaque monstre a des statistiques spécifiques, mais aussi une capacité passive spéciale, un peu comme celle-ci. Pokémon à cet égard. En fonction du type de stratégie que vous souhaitez mettre en œuvre (ainsi que de la carte sur laquelle vous jouez, chacune étant axée sur un type spécifique d’approche de combat), vous souhaiterez peut-être disposer d’une équipe de chars volumineux capables de survivre à l’opposition. par pure usure. Vous pouvez également élaborer une stratégie impliquant trois monstres dotés de capacités très agressives, infligeant des tonnes de dégâts à l’opposition avant même de lancer vos dés. C’est vraiment amusant et addictif, car le jeu vous laisse beaucoup de place pour l’expérimentation en dehors du domaine de l’espoir d’un bon résultat.
Les éléments roguelite se présentent sous la forme de cartes générées aléatoirement, et le fait que vous puissiez débloquer de nouvelles chimères (les monstres que vous pouvez recruter dans Les dés) qui apparaîtra aléatoirement lors d’une nouvelle partie. Vous ne pouvez pas choisir votre composition initiale, car vous commencez toujours avec trois poupées de paille, mais vous pouvez insérer ces nouvelles bêtes dans le monde du jeu au fur et à mesure que vous jouez. Une décision un peu étrange, mais cela permettait une nouvelle partie à chaque fois que je démarrais le jeu. Ce n’est pas un système roguelite particulièrement approfondi, mais il a très bien fonctionné.
Quant à la présentation, ce n’est pas la chose la plus hallucinante au monde, mais elle est loin d’être considérée comme mauvaise. Chaque chimère est bien conçue. Ils ne comportent pas beaucoup d’animations, mais c’est juste assez pour les faire ressembler à des dessins animés. Le reste des visuels n’est cependant pas impressionnant. Mignon, certes, mais répétitif, car vous ne faites qu’alterner entre un adorable HUD et le champ de bataille. On ne peut pas en dire autant de la musique. Même si la partition ne comprend pas beaucoup de chansons, le peu de variété incluse dans ce package est incroyablement bien composée. Ces chansons sont restées gravées dans ma tête et refusent de sortir encore aujourd’hui.
En bref, Les dés se démarque dans un genre par ailleurs obsolète et saturé en possédant l’un des systèmes de combat les plus addictifs que j’ai vu depuis longtemps. Étonnamment, c’est ce que j’ai le plus aimé, et non les éléments de collecte de monstres. Ceux-ci étaient là et ont fait des merveilles, mais ils étaient plutôt infimes en fin de compte. Avec beaucoup de contenu et des raisons de rejouer chaque carte plusieurs fois, ce jeu m’a conquis alors que je n’en attendais rien. N’ignorez pas celui-ci. Il s’agit peut-être d’un autre roguelite au tour par tour, mais celui-ci a fait l’objet de plus de soins que des dizaines et des dizaines de concurrents.
Chaque monstre est bien conçu, et même si leurs animations sont limitées, ils ne sont pas terribles non plus. Les environnements sont un peu répétitifs. Les éléments du HUD sont adorables. |
La collecte de monstres n’est pas l’objectif principal de cette boucle de gameplay. Le gameplay basé sur les dés et le fait que vous dictiez la stratégie de l’ennemi ainsi que la vôtre sont ce qui a rendu ce système de combat au tour par tour beaucoup plus intéressant et engageant que la plupart des roguelites du marché. |
Même si la quantité de chansons incluses dans le package n’était pas énorme, la sélection de bangers en question était impressionnante. Ces chansons sont restées gravées dans ma tête et refusent de sortir encore aujourd’hui. |
Tout tourne autour du système de combat addictif. Ce jeu a osé apporter de véritables innovations à un genre obsolète, et il y est parvenu. Les dés est vraiment addictif, facile à apprendre, difficile à maîtriser, tout ça. |
Verdict final : 9,0 |
Dicefolk est disponible dès maintenant sur PC.
Évalué sur Intel i7-12700H, 16 Go de RAM, RTX 3060 6 Go.
Un exemplaire de Dicefolk a été fourni par l’éditeur.
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