Critique de Twisters

Critique de Twisters

Une suite qui n’a que du nom Tornade – Jan de Bont apparition d’un manège dans un parc d’attractions Film catastrophe de 1996 – Twisters de Lee Isaac Chung est un genre de film d’un genre différent. Son chaos lié à la météo est moins attrayant visuellement que celui de de Bont, mais il reste ancré dans une trame dramatique solide, qui laisse place à des vues captivantes qui aident à surmonter ses défauts esthétiques. Les tempêtes ne semblent jamais tout à fait réelles, mais elles le sont grâce aux personnages du film et aux performances des acteurs principaux. C’est un sacré blockbuster estival malgré lui.

Twisters n’est pas tant une suite nostalgique (même si elle met en scène Glen Powell, le personnage de Top Gun: Maverick) qu’une suite spirituelle. À part un petit easter egg au début, les personnages de Twisters n’ont aucun lien avec ceux du film original. Daisy Edgar-Jones joue Kate Cooper, une météorologue ambitieuse dotée d’un sixième sens apparent pour le vent et les conditions météorologiques, qui espère guérir son État natal, l’Oklahoma, de son fléau des cyclones. Le film tombe du côté le plus ridicule des choses en ce qui concerne la science – le plan de Kate consiste à dissiper des masses d’air tourbillonnantes par des moyens chimiques – et il ne reconnaît jamais les préoccupations climatiques du monde réel qui ont conduit à une augmentation des catastrophes naturelles, même si cela est assez facile à déduire.