Critique de Roush : un documentaire « disco » sur lequel on peut danser

John Travolta movie art for the film

Note de Matt :

Comme on peut s’y attendre pour un documentaire intitulé Disco : bande originale d’une révolutionce récit vibrant en trois parties de l’ascension et de la chute de l’ère du disco a un rythme génial et vous pouvez danser dessus. La danse est le facteur de motivation qui a alimenté la naissance du genre au début des années 1970 dans les entrepôts abandonnés de New York et les clubs underground. Dans ces refuges, les personnes marginalisées ont trouvé une communauté entre des murs de tempos sonores et palpitants, permettant la libre expression de la fierté noire, de la nouvelle libération des femmes et de l’acceptation des LGBTQ+.

«C’est le grand égaliseur», explique la DJ/productrice Honey Dijon, réfléchissant avec tendresse à un mouvement devenu phénomène. « À la fin des années 70, l’étranger est devenu l’initié », explique le photographe Bill Bernstein, qui a capturé la scène en images alors que les DJ de club créaient des succès cultes qui se sont propagés au grand public, permettant à des artistes noirs jusqu’alors négligés d’être diffusés à la radio. Les « divas du disco », dont Donna Summer et Gloria Gaynor, sont devenues des superstars, Fièvre du samedi soir a conquis le box-office et les palmarès des records, et les paillettes ont réclamé l’entrée au célèbre Studio 54.

Même les scandaleux Village People, qui propagent des stéréotypes homosexuels avec leurs hymnes contagieux (« YMCA » et « In the Navy »), ont été adoptés par l’actuelle marine américaine comme outil de recrutement. Il semblait que l’ère des costumes de loisirs et des chaussures à plateforme serait avec nous pour toujours.

Finalement, la sursaturation a conduit à des imitations bon marché, à des moqueries – vous vous souvenez de « Disco Duck » ? – et à une réaction violente de la part des fanatiques du rock’n’roll qui a culminé avec une émeute autour de l’incendie d’albums au Comiskey Park de Chicago en 1979, mettant un terme à l’engouement pour le disco. Mais loin d’être une « Last Dance », l’ombre du disco perdure sous la forme de musique house électronique.

Bande originale d’une révolution L’exposition propose également une histoire culturelle divertissante et précieuse d’une époque turbulente de révolution sexuelle et de protestations contre la guerre du Vietnam, anticipant une crise du sida dévastatrice. Comme le note l’historienne de l’art Lisa Farrington, « Quand la vie devient difficile, on fait la fête encore plus fort. »

C’était vrai à l’époque, c’est vrai aujourd’hui.

Disco : la bande sonore d’une révolution, Première de la série, mardi 18 juin 9/8c, PBS

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