Critique de Roush : L’amour peut-il survivre en entendant des voix dans la comédie musicale romantique « Up Here » ?

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Note de Matt :

Je suis une ventouse pour les comédies musicales – en comptant les jours jusqu’à la saison 2 de Schmigadon ! — mais malgré quelques airs assez accrocheurs et les charmes considérables de ses adorables leads, il y a eu des moments où j’ai eu envie de supplier Ici débrancher le juke-box dans leur tête.

Cette comédie romantique en huit parties, basée sur une comédie musicale de 2015 par l’équipe primée de Kristen Anderson-Lopez et Robert Lopez (Congelé, WandaVision), souffre d’un gimmick rebutant. Lindsay (Parentalité‘s Mae Whitman), une écrivaine en herbe qui a fui son fiancé ennuyeux dans le Vermont pour se retrouver à New York, et Miguel (Le flashde Carlos Valdes), un jeune analyste d’investissement timide amoureux qui préfère concevoir des jeux vidéo, est constamment assiégé par des voix intérieures, un chœur grec de parents harcelants et d’observateurs odieusement méprisants.

Il y a quelques sonneurs parmi ces harpies, y compris la double gagnante de Tony Katie Finneran et la merveilleuse Andréa Burns (Broadway’s Dans les hauteurs) en tant que mères surprotectrices de Lindsay et Miguel, respectivement. Plus aléatoire est Sophia Hammons en tant que némésis de 7e année de Lindsay, alimentant à jamais ses insécurités, et le plus ennuyeux est Les lumières du vendredi soir le vétéran Scott Porter dans le rôle du connard odieux qui a couché avec le fiancé de Miguel et ne manque jamais une occasion de dire à ce mensch de se relever.

Nos héros savent qu’ils sont retenus par ces consciences bruyantes qui ne les laissent pas être qui ils veulent être. Mais plus important encore, l’appareil alourdit les clichés de genre que nous pouvons généralement accepter avec des roulements d’yeux mineurs. Et ils pourraient tous utiliser un meilleur matériel.

Heureusement, le chemin rocailleux et répétitif vers le véritable amour est rendu agréable par la chimie entre le séduisant Whitman et le soulful Valdes, chacun s’acquittant bien d’une partition qui frappe tous les rythmes: un hymne «et si», des ballades puissantes, des duos d’amour, numéros de production, en moyenne deux chansons dans chaque chapitre de 30 minutes. Les vétérans de Broadway Brian Stokes Mitchell (en tant qu’auteur hédoniste de livres pour enfants) et Norm Lewis (dans une séquence fantastique) se font remarquer, tout comme Micaela Diamond (une candidate de Tony dans la reprise acclamée de Parade) en tant qu’esprit libre libérant la mauvaise fille intérieure de Lindsay. Les fans de théâtre pourraient également reconnaître la gagnante de Tony, Judy Kaye (dans un camée non chantant).

Si Ici ne comble pas tout à fait le vide laissé par les départs des plus inspirés Ex-petite amie folle et La playlist extraordinaire de Zoeyou même Briser (en direction de Broadway !) d’ailleurs, je me contenterai d’une fin heureuse et de quelques nouveaux vers d’oreille.

IciSérie Premiere (huit épisodes), Vendredi, 24 mars, Hulu

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