Critique de «Peter Pan & Wendy»: film Disney + avec Jude Law

En tant que récit du roman de JM Barrie et du classique animé de Disney de 1953, Disney + Peter Pan et Wendy est un sac mixte. Mais en tant que récit via le réalisateur David Lowery, c’est totalement sur la marque.

La première demi-heure du film de 106 minutes (en streaming maintenant sur Disney +) suggère un rechapage battement pour battement (à la Jon Favreau’s Le roi Lion), mais les préférences décalées de Lowery permettent une prise plus décalée. Et une fois que Peter, Wendy et al atteignent Neverland, l’histoire prend une nouvelle vie.

Lowery peint Neverland avec le même pinceau qu’il a utilisé pour faire revivre l’Angleterre arthurienne dans Le chevalier vert. Plutôt que de balayer l’écran de flore tropicale, il l’imprègne d’austérité. Des plages douces et invitantes deviennent des gouttes dures dans des eaux impitoyables. Les jungles vibrantes deviennent des forêts endormies. Plus « cabane dans les arbres » que « refuge fantastique », Lowery’s Neverland et ses habitants aux yeux brillants et à la saleté sont des canaux efficaces pour le message qu’il a l’intention de faire passer : grandir est difficile, et c’est quelque chose que nous devons tous faire.

Pendant ce temps, les facettes fantastiques du matériau source – fées, sirènes, un MâchoiresCrocodile de la taille d’un crocodile – sont présents mais moins proéminents, perdant le temps d’écran pour que des personnages tels que Captain Hook de Jude Law obtiennent un peu d’amour.

Peter Pan et Wendy

Jim Gaffigan comme Smee

Hook fait écho à la menace caricaturale de son homologue animé sans jamais se sentir comme une copie. Le point de vue de Law sur le scélérat est un équilibre prudent entre une théâtralité loufoque et une vulnérabilité surprenante, un acte de jonglage dans lequel l’interprète tente également de nous vendre l’histoire de la vie de son personnage. M. Smee de Jim Gaffigan, le sycophant maladroit qui fait office de premier compagnon de Hook, le complète magnifiquement. Les deux sont super ensemble, même si Lowery manque beaucoup opportunités de faire aimer davantage leur dynamique à son public.

Aussi visuellement et tonalement distinct soit-il, Peter Pan et Wendy ne se distingue pas comme Lowery l’espérait probablement. Lowery et le co-scénariste Toby Halbrooks traitent le plaisir comme une réflexion après coup, donnant plutôt la priorité au puissant (mais peut-être aussi sérieux) des thèmes sur le fait de grandir et de fuir vos problèmes. Aussi surprenant et sympathique que soit cet effort, un peu de joie aurait pu faire de cette adaptation un incontournable.

Critique de Peter Pan et Wendy

Yara Shahidi comme Tinkerbell, Alexander Molony comme Peter Pan, Ever Anderson comme Wendy, Joshua Pickering comme John Darling et Jacobi Jupe comme Michael Darling

La précédente incursion de Lowery dans le cinéma pour tous les âges, l’action en direct Le dragon de Pete remake (également co-écrit par Halbrooks), avait une meilleure idée de ce qu’il voulait faire, comment il voulait le faire et si la vision de Lowery était compatible ou non avec l’histoire originale. Peter Pan et Wendy ne possède pas cette conscience. Au lieu de cela, il s’efforce si fort de concilier ses rythmes obligatoires avec la narration plus profonde que vous ne le devez de Lowery qu’il finit par ressembler à un mélange incongru des deux.

L’approche de Lowery a cependant des avantages inattendus. Ici, Wendy (jouée par Veuve noire‘s Ever Anderson) exerce enfin quelque chose dont le personnage a toujours eu besoin mais qu’il n’a jamais pleinement eu : agence. La performance d’Anderson, guidée par la direction sûre de Lowery, imprègne Wendy de la force, de la résilience et du courage d’une héroïne de bonne foi, qui se tient facilement face à Peter Pan lui-même (Le propriétaire réticentd’Alexandre Molony). Le reste de la jeune distribution est en grande partie banal, principalement parce que le scénario n’est pas particulièrement intéressé à rendre l’un d’entre eux mémorable. Même Clochette (noirâtre‘s Yara Shahidi) se sent mis à l’écart.

LA LIGNE INFÉRIEURE DE TVLINE : Peter Pan et Wendy est une adaptation thématiquement solide mais souvent sans joie, sauvée par quelques excellentes performances et une version brillamment unique de Neverland.


source site-118